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pour assurances de tous genres Vol. 61 No 27 SAINT-BONIFACE. MERCREDI 3 OCTOBRE 1973
Le programme “CASE” négligé “a serre Pat les entrepreneurs francophones
sur Seine N'auraient-ils donc pas de problèmes? page 3 Les entrepreneurs francophones délaissent un pro-
grimme fédéral d'aide et service aux petites entrepri- ses qui, pourtant, semble capable de leur apporter beaucoup comme il le fait pour leurs confrères angto- phones. (voir “La Liberté” du Ler août)
Les faits sont têtus, et ce n'est pas par les seules bonnes intentions que les chefs d'entreprises, qu'ils soient franco-manitobains ou zoulus, peuvent attein= dre leurs objectifs Indus= triels où commerciaux, Ceux qui ont bâti leur petite en
treprise à la force du poi= gnet, avec leur famille où des amis, et arrivent au
succès tant espéré après de longues années d'efforts ne
0 sont pas à l'abri des pro= blèmes de toutes sortes, Surtout, leur propre dyna=
misme, leur personnalité et l'optimisme engendré par quelques bons résultats peu- 5 vent être un handicap, Les page Re confiance par leur réussite passée ne savent pas tou Jours tirer les leçons d’une croissance rapide, ne réa- M. H.G. Frederick, 77 ans, lisent pas toujours à temps conseiller financier que la croissance ne s'ac= commode pas de méthodes Des taches devises sur es mains? Peut dre, maispes dans In tte. Pourquo négliger l'expérience stagnantes, ‘1 je m'en suls et sagem? sorti {1 ÿ a dix ans, pour« {Photo-montage LA LIBERTE) quoi pas aujourd’hul”, pene sent beaucoup d'entre eux, parte du Manitoba (Voir banques comme une garan- anglophones et d'autres re= A tort, hélas, le plus sou- croquis), tie suffisante pour descré- présentants de minorités. M, vent: 90% des entreprises Le programme CASE est dits complémentaires éven= Winter estime que les en- 5 s a canadiennes dotvent fermer original et, pour ceux qui tuels, Second service rendu: trepreneurs francophones Inn! £ leurs portes tôt ou lard, redoutent les interventions Le CASE donne à des hom= devraient former 20% des CLALLEET Autant dire que parmiles de l’état, n’est niautoritaire mes âgés, qui refusent d'é- requêtes pour la branche entrepreneurs débutants, 11 ni bureaucratique, Tout d'a= tre mis au rebut bien qu'ils manitobaln en a beaucoup quiéchouent bord, il est un double sere disposent pour la plupart Or, jusqu'à présent, iln'en Quvert ler uregran- vice bles D'meté led d'u notre eubatenlle, est Jen Que dix our 1e té ou une forte position des entreprises qui ‘occasion d'être encoreuti- Voir dans sonbureau, au dix= personnalité, ils ne savent en font la demande des con« les à la communaut. ième étage ? pas mettre toutes les chan- seillers compétents et pos= Alors M, C,H,J, Winter, la Banque ces de leur côté, Certains y sédant une longue expérien- directeur de CASE à Wine conseillers, aucun page 14 verront une sorte de sélec- ce pratique dans un ou plu- nipeg, s'étonne que les en- francophone, Pourquoi? M, tion “naturelle”, la marque sieurs domatnes touchant à trepreneurs francophos Winter se perd en confonc= d'une fatalité qui n’est pas la gestion d'une petite en- négligent une telle occasion, tures; certains anglophones évidente du tout, Elle nel'est treprise, Ceux-el font des Evidemment, dit-il, lesen- croient les français moins pas en tout cas pour le mi- recommandations, mais trepreneurs français sont ratlonnels? Foutaises : L'ex= nistère fédéral de l'Indus- n'imposent rien, Et s{l'en- venus plus tard que les au- périence a appris à M, Win- trie et du Commerce qui a trepreneur n'a pas les moy- tres voir mon collègue Guy ter que les deux mondes cul= lancé le programme ens de les mettre en appli- l'Argent-Bell dans son bu turels ‘’n'ensont qu'un quand “CASE?” à Montréal et, les cation, le gouvernement lui reau de CASE à Montréal, 11 s’agit des affaires”, St- résultats étantsatistaisants, accordera une aide, Evidem= quand toutacommencé, Mals Boniface est parmi les pre= renouvelle l'expérience à ment, cet aval # toutes les maintenant, ils sont 40% du Winnipeg et dans une bonne chances d’apparaftre aux total, les autres étant des suite à la page 9
rasse cuit...
Joël Delafond
Cette expérience célèbre de La psychologie des singes que celle dite “du détour”: si les primates ne peuvent pas saisir directement une banane placée dans un auvent de grillage, ils feront le tour pour l'attraper. Pareillement, des manito: bains se sont regroupés en coopératives d'achat pour con. tourner les tiroirs-caisses trop gourmands des supermarchés, sous l'oeil attentif du gouvernement si l'on en croit le minis- tre Sam Uskiw. À l'actif de cette année, onze nouvelles or. ganisations de consommateurs; la plupart à l'échelle locale, qui s'occupent de pêche ou de logement, de vente au détail ou d'élevage, ou encore d'autres Choses aussi intéressantes sur lesquelles nous ne nous étendrons pas, ni les inté d'ailleurs car ils ne s'endorment guère: Par exemple “Rahl's Island Co-Operative Ltd.” groupe 75 membres qui en eurent un jour assez de voir les prix augmenter à Le Pas, tout près «le chez eux, et remarquèrent qu'
15 p.c. plus bas à Flin Flon, 90 milles plus au nord. D'é dence, les transports n'y étaient pour rien. Alors ils décidè- rent de hausser d'un cran la barre de la concurrence et mi- rent ensemble $25,000 dans un petit bas de laine prêté par une bonne fée maline, qu'ils échangèrent aussitôt contre une organisation et les moyens de distribution nécessaires. La R.L. Coop. achète en gros et revend pour ses membr bénéfice, obtenant la plupart des marchandises qu
rent à des prix diminués, les mêmes ou à peu près qu'à Flin Flon. Les ordres d'achats sont centralisés chez un des parti cipants et ramassés par l'acheteur du groupe au moment des livraisons précédentes. Dix-sept pêcheurs ont joué le même tour aux gros poissons de Cross Lake, et des mères de Winni- peg Ouest ont fondé une école de puériculture d'une façon comparable. CONCLUSION : Les gros singes (comme le cé. lèbre “voix sûre”) ne sont pas toujours les plus malins et les plus rapides a la course. CONCLUSION 11; Les manitobains sont au moins aussi malins que des singes. CONCLUSION 111 Il n'y avait pas besoin d'écrire tout ça pour le démontrer. CONCLUSION IV: Mais c'était utile pour le faire savoir.
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Monsieur le premier ministre Edward Schreyer, à défaut d'accepter de “faire une fleur” aux médecins un peu gour- mands (eux aussi) leur en a envoyé une, blanche comme k pureté d'intention, par l'intermédiaire de son attaché René Chartier, Le texte de la carte de visite qui accompagnait ce refus de visite poli au Dr Wylie, président de la “Manitoba Medical Association": “Le premier ministre m'a prié de vous envoyer cette rose avec ses meilleurs voeux”* (de prompt ré- tablissement sans doute), Celui qui trouve une formule plus lapidaire a gagné. CONCLUSION: Les médecins sont dans une drôle de galère, surtout si le char de l'état se transforme en voiture à pétale
Au cas où le programme fédéral CASE ne suffirait pas, la province a lancé son propre programme d'aide aux petites entreprises dont la première étape a été achevée cet êté avec une tournée d'étudiants de M.B.A. dans 22 firmes durant l'été. La réussite est si grande que ces firmes en redemandent, et que certaines vont rentrer dans la phase 2. En quoi con siste-Lelle? Superman grossous va-t-i intervenir? Vous le saurez en iisant nos prochains numéros, ou en vous adressant au Ministère de l'Industrie et du Commerce du Manitoba Mais d'ores et déjà, on peut dire que les petites entreprises sont sur la voie du redressement. C'est bien fait pour elles; elles l'auront cherch
En Atizona et en Californie, des enfants travaillent 10 à 42 heures par jour et sept jours par semaine, sans eau pota- ble ni toilettes, dans des températuresallant jusqu'à cent de- rés, et pour des salaires se montant” à 52,500 par an {moins que le BES). Les aborigènes d'Australie, avant qu'on leur apporte la syphilisation, vivaient parfaitement heureux en chassant et en cueillant deux heures par jour; le reste du temps était occupé par des jeux individuels ou sociaux CONCLUSION I: On n'arrête pas le progrès en se mettant devant, car il recule. CONCLUSION Il: Le profit est la meilleure source de notre svstème social” (Prés. Richard Nixon, dans un discours prononcé jadis dans sa campagne pour le poste de gouverneur de Californie)
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DEUX NOUVEAUX FONCTIONNAIRES FRANCAIS DELEGUES AUPRES DES MANITOBAINS
Deux nouveaux fonction= naires français ont été dé légués de Paris au service des Franco-Manitobains, MM, Claude Chevalier et Jacques Derégnaucourt remplacent respectivement M, Serge Préca et M, Victor Cherner directeur du Centre Culturel du Con« sulat de France et comme Conseiller pédagogique dé= taché auprès du gouverne- ment manttobain,
M, Cleude Chevalier, 36 ans, agrégé de Lettres Clas= siques, possède un Diplôme Supérieur obtenu avec une étude sur Aristophane, au= teur grec de pièces comiques particulièrement {ncisives; est marié depuis 14 ans, mais n’a pas d'enfants, Mafe tre auxiliaire à 21 ans, a= vant la fin de ses études, LL a acquis de l’expérience dans l'enseignement après une période de difficultés qui le força à se faire successives ment homme-sandwich pour une librairie, chauffeur d'u- ne vieille marquise et ‘‘joc= key” chez Panhard — nom de ceux qui conduisent les autos de la sortie de l'usine au parc,
En 1967, 11 devient titu- laire d’un poste de profes- seur au Lycée Charlema- gne à Paris, qu’il quittera trois ans plus tard pour être détaché de l'Education Nationale et devenir un des quelque 40,000 français au service d'organisations étrangères, En "71, il de- vient professeur de littéra- ture à la Facult de Péda- gogle d'Edmonton, puis en octobre "12 animateur de la section française de l'Uni= versité d’Acettene à Ankara (Turquie), Enfin, il estnom- mé à Winnipeg, en juillet de cette année, au poste d'at-
comme
Monsignor Halpin nommé evêque de
poursuivit des études à l'u=
Monsignor Charles A, Halpin, vice-chanceler de l'archldiocèse de Winnipeg, vient d'être nommé évêque de Regina par Sa Sainteté le Pape Paul VI,
Mer Halpin, un des cinq enfants de M, John S, Hal pin, décédé, et de Marie Anne Gervais, naquit À St- Eustache, Manitoba, le 30 août 1940, 1 fréquenta d'a- bord l'école de St-Eustache, compléta ensuite ses études secondaires au Juniorat de St-Boniface, et obtint son diplôme de bachelier ès Arts
soprac
M. Olivier, consul de France, sur le perron de la dé- rue Westgate, avec les nouveaux arrivés, MM. Chevalier et Derégnaucourt (de
légation,
taché culturel qu'f! avait de= mandé d'occuper au Canada, Depuis les bureaux du 2639, av. Portage, il devra par= courir tout l'Ouest pour con= seiller les organisations comme l'Alliance Françai= se, organiser les échanges de professeurs, les exposi= tions et toutes sortes de contacts entre les services culturels du gouvernement français et les assoclations canadiennes-françaises, Se méfiant des hivers canadiens qu’il connaît déjà, {1 a ame né sa voiture avec lui sur le paquebot “France”,
M, Ollivier, consul de France, espère un jour voir les services du consulat re=
du Collège de St-Boniface, I fit ses études théologi- ques au Grand Séminaire de St-Boniface et se mérita un diplôme de bachelier enthé= ologie de l'Université de Montréal,
Mgr Halpin était ordonné prêtre à St-Eustache, sa pa= roisse natale, des mains de Mgr Philip Francis Pucock le 27 mai 1956, puis fut nommé prêtre auxiliaire à la Cathédrale Ste-Marle de Winnipeg où 11 se dévoua à compter du ler juillet 1956 jusqu'en octobre 1958, I
ans, est marié depuis 1967, I a une petite fille de sept ans qui est en grade 2 à l’école Provencher, IL est titulaire d'une licence et d'un CAPES (Certiticat d'Aptitu= de à l'Enseignement Secon= daire) de Lettres modernes ainsi que d’une licence d’An= glais, depuis 1968, Avant de finir ses études, il enseigne au lycée de Manosque, ville haute-provençale de Jean Giono, puis, en 1965, obtient Son détachement au service de Relations Culturelles du Ministère des Affaires Etrangères et part ensel= gner les lettres françaises au lycée français d’Addis- Abéba (Ethiopie), 1 y reste- ra deux ans avant d'être nommé lecteur à l’Univer= sité de Téhéran pour la ren- trée de 69-70, où il devien. dra chet du Départe ment de Français, Rentré à Paris en juin 1972, 11 suit un stage d'éducateur spécialiste des techniques _audio-visuelles avant d'être de nouveau dé- taché, cette fois auprès du gouvernement mani tobain, Ses fonctions de ‘‘conseiller pédagogique” doivent sur- tout l'amener à répondre aux questions que lui pose= ront les différents organis= mes {ranco-manitobains, Par exemple, {l participera aux comités qui élaborent et évaluent les méthodes pé- dagogiques et publient des recommandations ainsi qu'à des stages de recyclage. I sera animateur du bureau de recherches et des servi ces pédagogiques et occupe ra le même bureau que son prédécesseur au Collège Universitaire de Saint-Bo= niface,
à D).
groupés dans une même bâ= tisse qui serait une sorte de ‘maison de France”?, Les violons d'Ingres de M, Che- valier sont la photographie et la natation de fond, I lui tarde de trouver assez de temps pour traduire en langue moderne les œuvres de Chrétien de Troyes, E= crivain du Moyen-Age qui est considéré comme l'in= venteur du Roman, Il a déjà pendant son service mille taire, traduit une sélection de pièces comiques du Moy= en-Age qui sera publiée pro= chainement, Il est en fonc= tion depuis le 10 septembre, M Jacques De ré gnau= court, âgè lui aussi de
Regina
Femmes Catholiques.
Mgr Halpin s'est dit très surpris de sa nomination qui comporte une grande res= ponsabilité, 11 dit aussi qu'il regrettora ses nombreux a= mis des paroisses où il a travaillé, Ce fut pour lui un privilège de travailler avec le Cardinal Flahiff et une Joie d'avoir acquis la con- fiance et la coopération des
embres du clergé de l'are chidiocèse de Winnipeg,
Ce ne sera pas une tâche facile, ajoute Mgr Halpin, de succéder à Mgr O'Neill que j'amirais et vénérais depuis de nombreuses an- nées, mais je crois fermes ment que L'Esprit-Saint di-
niversité Grégorienne de Rome où il obtint une 1icen= ce en Droit Canon, En 1960 11 devint vice-chancelier du diocèse de Winnipeg, et en octobre de la même aanée, secrétaire de l'archevêque, En 1969 {1 avait l'honneur de devenir aumônier du Pape et recevait le titre de Mone signor, par le Pape Paul VL D fit partie du sénat des prêtres de l’archidiocèse de Winnipeg depuis sonétablis= sement et en devint prési- dent au cours de la dernière année, Mgr Halpin fut très actif dans de nombreuses organisations charitables de Winnipeg dont le Rotary Club, le Family Bureau,etc, rige son Eglise et chaque 1 ya deux ans, { était membre du peuple de Dieu choisi pour faire partie de st l'on demeure ouvert à la Conférence Catholique du ses instances et à ses Ins- Manitoba, représentant le plratlons. Cette certitude clergé de l’archidiocèse de donne à Mgr Halpin la con- Winnipeg, 1 fut récemment fiance de rendre possible nommé directeur du Conseil son ministère dans l'archl- Provincial de la Ligue des diocèse de Regina,
CORRECTION
Dans l'annonce “NOTRE re on devait s'adresser à; CATECHESE® parue en pa= CDLAC4, CeP, 25, Sainte ge 11 de La Liberté du 27 Boniface, Manitoba, et non septembre, les paroles ene à Blais, Nous regret tre guillemets étalentde Léo tons qu'une telle erreur se Blais, Evêque-curé, mais soit glissée, pour se procurer la brochu=
2/ LA LIBERTE, mercredi 3 octobre 1973
“La Liberté” a son homologue en France
PARIS (H.P,)-"'La Liberté” logue français, nitobain, il en est identique tablotde, particulier, qui découle du technique, ‘‘La Liberté” ne de la vallée de la Seine en “La Liberté”! de la vallée sur les points suivants: pu- Mais s’il y a de grandes fait que Polssyestune ‘ville peut imprimer qu'un maxi= banlieu parisienne est un de la Seine, plus précisé» blié le mercredi, imprimé similarités entre les deux dortoir’ : situéeentre Paris mum de seize pages, sans Journal semblable à notre ment de Polssy, ville qui à l'offset, avec un tirage hebdos, lestégalementvrat et la province proprement couleur, “Liberté” deSaint-Boniface compte 32,000 habitants, est également de 19,000,l'hebdo qu'il ÿ a divergences dans dite, plusieurs de 5es habl- “La Liberté” de Poissy à plusieurs points de vue, un journal hebdomadaire qui de Polssy fait en moyenne les conditions de travall et tants travaillent à Paris, ils emploie dix personnes à même si notre ‘‘Liberté” a connu ses débuts en 1963, dix pages grand format, ce les problèmes à affronter, s'intéressent de préférence plein temps, dont une équipe est assez vieille pour être En plus de porter le même qui correspond à notremoy- Les nouvelles que présente aux nouvelles de cette gran de Rédaction composée, en grand-parent à son homo- nom quel'hebdomadairema= enne de vingt pages, forme ‘La Liberté” de Poissysont de capitale, ne rentrant à plus du Rédacteur en chef et très régionalisées, cetheb= Poissy le soir, que pour y sa secrétaire persomnelle, domadaire ne cherchantpas dormir, de deux journalistes à plein
« à desservir une aussi vaste Si ‘La Liberté”’de Poissy temps et un à demi-temps,
région que “La Liberté” au est exempte des frais dela Le publiciste fait le monta=
d ampagne fl (A dy Manitoba, L'hebdo soufre poste, le journal étant vendu ge complet des annonces,
cependant de la concurren« exclusivement dansleskios= tandis que la mise en page
ce de deux autres journaux ques, il conmaftunautrepro- est faite à l'imprimerie le
d'intérêt local, qui font en blème, cette fols-ciquestion lundi, par le rédacteur et
Le mois d'octobre esttra= centage du bonheur delavie, res hérités en présence moyenne 24 pages, La con= d'imprimerie: question les deux journalistes,
ditionnellement le mois de Au moyen de la formule de notre propre condition. currence ! Voilà un mot mé= la “UNITED WAY', End'au- “United Way” on réussit à En déterminant le mon- connu au Manitoba français,
tres mots, c'est le mois du= prélever les montants né- tant de notre contribution, où une entreprise a suffi AU 100 NONS
rant lequel on prend cons= cessaires au maintiendenos ‘réfléchissons sur la valeur samment de difficultés à
clence de nos responsabili- services soclaux, et cela au des services soclaux Que survivre, qu'on parle rare= NEVER AE EX 4*
La commnaires, Ces usb eût ose. Dans cnquteiees orantams mue den uioue ou | NEC TACLE-GCALA
le temps où ceux parminous le domaine administratif, maintiemnent à l'année lon= blable, ep pl #
parlage des biens de la Vie putatlon envlable, De fait, de milliers de gens, connaît aussi un problème
sont sensibilisés aux besoins l'administration de 1a “Uni=
des moins fortunés, ted Way” ne coûte que 7,5% {7 C'est là l'esprit qui ant- du montant souscrit, On
me la Campagne ‘‘United comprend maintenant, pour=
Way”, quoi la population de Wrinni= À Winnipeg, 1 y a cin- peg réponds! généreusement
quante-deux organismes qui à l'appel, Ce degré de géné=
pourvolent aux besoins d'une rosité se mesure au compte grande variété de services de $6,18 contribués par la
Sociaux à ceux qui en font totalité de notre population, appel, Sans les fonds qui Sur une base per caplta nous proviennent de cette campa= sommes au second rang a-
gne anmelle, ces gens souf- près Toronto qui compte
friralent inutilement. $6,20 par personne, Nous de Cette année l'objectif devrions être flers de cette la campagne est de $3,585,- performance, Décidément 000
000, Chacun des organismes la campagne “United Way” a vu son budget vérifié,exa= fonctionne efficacement à miné minutieusement et ré= Winnipeg, Le don personnel duit au strict nécessaire, se mesure au souci que nous I nous incombe à tous de avons du bonheur de nos frè-
= ae ee Er CHAMENU tif minimum,
Si nous échouons, des êtres humains devront se MESDAMES
contenter de services ré | Poils faciaux enlevés duits alors qu’ils ne reçoi-
vent déjà qu'un faible pour=
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LA LIBERTE, mercredi 3 octobre 1973 / 3
=
à
= = = A
L'AFFAIRE C.CFM:
C'est ben canayen français, l'affaire du Centre Culturel D'une part, des groupes culturels ne sachant pas trop ce qu'ils veulent, mais exigeant ceci et cela; d'autre part un conseil d'administration qui se voile constamment de mystère, qui agit trop tard et qui ne sait pas trop où il va; un juge qui démissionne mais qui pourrait reprendre sous peu la présidence et les politiciens qui se font du Centre un jeu politique de ping-pong, et la population qui dans le fond s'en foute bien de toute l'affaire. ‘Le centre est quoi ça? ” En effet ce centre s'est fait en son nom, mais sans elle. Comme d'habitude une poignée d'individus ont décidé par des réunions au sommet de ses besoins à partir d'a priori qu'ils voudraient présenter comme des évidences.
culturel
Tous veulent obtenir le brevet de meilleur serviteur de la population; une population qui s'en fiche pas mal puis:
[LETTRES
Saint-Bonitace fois
participation accordé à cet=
la Société Historique verra à communiquer avec ces
de déplorer le peu de voyaient la SI
les organisateurs entre= B comme une
=] V'EST BEN CANAYEN FRANÇAIS
qu'elle n'a jamais été consultée. Cette affaire sera bien tôt résolue. Ce n'est qu'une période de négociations et chez les bons canayens, durent habituellement
ès, trop longtemps, et il ne faut pas oublier qu'il y aura d'autres élections à Saint-Boniface, mais celle-ci ne devrait faire différence si le centre est bien canadien français
avant tout, si non uniquement.
Tout bien sûr, reviendra dans l'ordre et l'harmonie : la chose qui va demeurer c'est le désintérêt de la popula tion si rien n'est fait pour l'inclure. Voilà le problème de l'heure: intéresser la population au Centre et, évidem- ment, c'est ben canayen-français que ce problème, le premier de fait, soit considéré en dernier lieu.
G. Gagnon
{revue complète de la situation la semaine prochaine).
drye n’est pas une âcole lementaire à l'Honorabl
le 28 septembre 1973
Monsieur Gérard Gagnon, Directeur, La Liberté
Cher monsieur,
Permettez-moi ter quelques précisions à votre article ‘La Vérendrye héros du bilinguisme?” paru en première page de votre numéro du 26 septembre courant,
D'abord, 11 faut vous dire qu'il y avait une présence francophone lors de l'inau- guration au pare Bonnycast- le le lundi 24 septembre du monument en l'honneur de
a Vérendrye, Vous auriez pu signaler la présence offi= cielle de Monseur
agacé, Président de la Son
4 Historique de Boniface, et celle de Mon= sieur Marius Benoist, Die recteur du Musée de Saint= Boniface, Je sais encore que le Père Antoine Champagne, biographe par excellence du grand découvreur, n’a pu s'y rendre, mais y a délégué
n frère Fernando,
Vous avez raison toute-
d'appor=
éra
Saint=
DANDIBERDE
te représentation francopho= ne, Seul l'abbé Noël Dela= quis a été Invité à bénir le monument dans les deux lan ges. Comment expliquer cette lacune? Monsieur La gacé m'assure qu'il na p ressenti d’affront intentions nel à l'égard de la colle tivité francophone, Il croit plutôt que les organisateurs fgnoraient la présence de francophones au Manitoba ! Au fait, la première lettre d'invitation qui Ait envoyée à la Société venait de Cal- gary et avait été adressée À la St. Bontface Historical Society, Notre Prés répondu favorablement à cette invitation tout en fai= sant remarquer, en tra çais, qu’il existait plutütune Société Historique de Saint= Boniface, J'ajoute que invitations voyées au rable Jea bilingues.
l'Hono= taient
nom de Chrétien,
Par co voir dans
séquent, 11 faut l'organisation de cette fête plus d'gnorance que de mauvaise volonté, C'est regrettable quoi qu'il en soit, Soyez assuré que
gens de Pares Canada pour es renselgner sur la vita= lité du groupe francophone non seulement au Manitoba, mais dans les autres pro vinces de l'ouest, Il aurait fallu inviter le Père Ch
pagne à dire quelques mots (même si mention fut faite de son travail sur La Vé- rendrye), Il demeure curieux encore de voir que le Prési- dent de la Manitoba Histo rical Society a âté Invité à parler, alors que le Prési- dent de notre Société ne l'a pas êté, Serait-ce parce que
filiale de la MHS? Encore là, il faudra leur indiquer clairement que la SHSB est tout à fait autonome et très active,
En somme, encore une fois on a fait preuve de bonne volonté mais d'ignorance et d'insensibilité, On aurait dû inviter l'élément francopho= ne à participer à parts êg les dans une manifestation organisée par le ment fédéral,
Je me dois deux erreurs dans votre re portage, L'école La Véren:
gouverne=
ie souligner
francophone, car elle est st= tuée dans la Division sco= laire de Winnipeg, On a tout simplement cholsi l'âcole qui portait le nom de celui que l’on voulait honorer, Peut-être aurait-il fallu ne viter également une école francophone à pi chants français, Voilà qui eût été très acceptable, Un dernier mot: le ministre des affaires indiennes et du Nord Canadien est bel et bien Jean Chrétien et non Jean Mar= chand qu'il ne faut cepen- dant pas co fondre avec Len Marchand, secrétaire par
senter des
Jean Chrétien,
Robert Vice-ps SHSB,
Painchauc ident,
Mille excuses encore pa les quelqueserreurs, et mil le remerciements pour vc précisions, Nous somme heureux de ne pas être le seuls franco-manitobains relever de tels incident: On ne parlerait plus frar çais dans cette province s'il n'avaient été relevés dar le passé,
Le 24 septembre 1973
Mie rédacteur,
ne lettre ouverte de M, fobert Painchaud parue dans “Le Devoir” de Montréal puis dans les journaux 10= caux, à la suite des élections provinciales, a été portée à mon attention dernière- ment, Elle est encore d’ac tualité puisque le résultat du scrutin dans St-Boniface
var Presse-Ouest Limi 000 foyers GERARD GAGNON BERT PANTEL SAUTHIER,
WNA
daire publié le mercredi
se, dossorvant 13
ju Manitoba français et des
Mon.
obdos du LIUERTE
MARCEL Jtaire, Tou
OBJECTIF DE LA LIBERTE la dignité de la personne ot assurer la qualité journalistique
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MANDAT DE LA roportage honnëto l'actualité manitobaine, NUEL — Canada 60: Etranger
LA LIBERTE, mercredi 3 octobre 197
fait l'objet de contestations,
e vous le savez, Cette late que
éressante leurs, laisse le vote communai religieuses s’est retourné contre M, Desjardins,
Plusieurs communautés ont voté pour M, Desjardins et regrette la possibilité de le voir per= dre son poste au cabinet, a= près une carrière politique active et courageuse, Le mi- nistre avait visité notre male son longtemps avant les élections et c'est l'avant- veille seulement que son 0p= posant s'y est rendu, avec le député fédéral,
n se trouve aussi que la famille du candidat Libéral est bien connue et comprend plusieurs de dans les diverses commu nautés religieuses de la vil le, On ne peut faire abstrac= tion mains,
des
membres des
ses membres
de ces rapports lue Par conséquent on aurait
tort de eroire qu'une com=
munauté comme telle libérément déetdé de se ‘tres virer?’ contre M rdins et ses prises de position, À titre de Manitobaine et de citoyenne ayant oœeuvré Long= temps dans l'éducation à Ste Boniface, je regretterais personnellement la tournure des élections si, à cause de
aitdé=
quelques votes où même d'u seul, St-Boniface devait per dre À la fois un ministre e un maire adjoint à Winnipeg tous deux Canadiens françai respectès et influents,
Bien à vous,
Une institutrict
M, LE COMTE SERGE DE FLEURY
Dernièrement, les quoti= diens Anglais de Winnipeg enregistratent le décès de M, le Comte Serge de Fleu= rÿ survenu en France,
Nous savons qu’il fut Con= sul de France à Winaipeg de 1950 à 1960
Diplomate, consut, auteur de plusieurs volumes dont “Du haut de me ne per
le dernier: falaises” ré, ll
être igno=
à laissé un excellent
souvenir de sa personnalil dans la mémoire de tou ceux qui furent en contac avec lu,
Retiré dans un vaste « prospère vignoble, il ava réalisé le rêve de sa vie e devenant un “gentleman far mer”,
À son épouse éplorée ain si qu'aux membres de la fa mille S, de Fleury, Liberté” leur adresse leur plus sincères condoläances
LES BALADINS DE LA FRANCOPHONIE AGISSANTE
En passant par le Manitoba … Six jeunes animateurs s0= aussi différentes à tous LA CULTURE? UNE JOIE
cloculturels francophones, points de vue, L'intervention DE TOUS LES JOURS vence dDinS Aube die de l'état les séduit dans ses férents que le Niger peut formes et ses buts, mals “Nos problèmes, identi- l'être de la Belgique, vien= les niveaux de vie, les pro Ques sur le fond, se conjue nent de quitter le Manitoba blèmes d'intégration de la guent dans des ordres dif= après un séjour d'études qui francophonie dans descultu= férents”, approuve Nora, était organisé par l'Agence res riches et variées, les L'essentiel est que les s0= de Coopération francophone, développements technologl= lutions ‘répondent incontes organisation dont le siège ques et sociaux de leur pays tablement à un besoln des est à Paris, Ils ont rencon= d'origine condamneraient à populations’’, Le besoin déjà tré des collègues et échan= l'échec une vue simpliste vivant d'entrer dans une cul« gé informations et polnts de de la communauté linguis= ture intégrée comme celle vue au Centre Culturel de tique comme système deva= de l'Afrique, fera remare Saint-Boniface, comparé les ses communicants. quer en substance Dante: difficultés de leurs branches Les loisirs sont une no= ‘Chez nous, la culture est et modes d'activité, mais tion si ambigué dans unpays Une jole de tous les jours aussi visité un ensemble de africain où Îls viennent jus= vécue directement”, Pros réalisations locales propres te d'être découverts dans fondes sont les sources où à permettre le meilleur sur. la forme douteuse qu’ils ont puisent les jeunes racines vol possible de la vie fran= prise en pays ‘‘développés”'} de l'Afrique, même quand cophone manitobaine dans Dans une culture rit elle souffre d'un avenir plus Son enviromement poly= coupure entre travail et dé= qu'incertain, culturel, tente est d'introduction aus= Un contact passionnant Visiteurs, mais aussi ml d'un bout à l'autre, en some roirs: vierges de tout pré= me, que celui de ces jeunes jugé, puisque la Provinceet, Naoum Farah remarque Qui Sont venus ‘frotter et pour la plupart, le pays ene l'émergence d'un relève= limer leurs cervelles à la Her leur étaient inconnus, ment de la Culture Musul= tête des autres” grâce à ils ont appris à la fois de mane au Liban dans le ca= l'action conjugée de leurs leurs hôtes et à leurs hôtes dre francophile qui est semblables disséminés dans qui ont su leur rendre leur habituel, I a fait presque le monde-i-l'on-cause-en gentillesse et n'ont épargné toutes ses études en fran français et au bon accueil aucun effort pour rendre gais, ‘L'Etat commence à Qu'ils ont rencontré, De quoi leur séjour à la fois fruce intervenir chez nous aussi, Si le metteur en page de tueux et agréable, et mon séjour if me fait “La Liberté” n'y veillait, Ainsi, l’agriculture ma pressentir comment éviter écrire plus que l'espace ne nitobaine n’a pas pour eux certaines erreurs que nous le permettrait, plus de mystères que lacul= avons commises’, dit-il À ture tout court, après qu'ils contes avant d'ajou JoË\ Delafond av : r non Ven nus rendus à l'le= Huit animateurs autour d'une table, ça fait beaucoup d'animation. En haut le QU à AU frappé cs des-Chêmes pour répondre Anne-Marie Clamort (Belgique) et Naoum Farah (Liban). A table et de gauche à j de Ds de à l'invitation de Louis Mo droite, El Hassan Dânte (Niger), Nora Bucelli (France), Abdul-Karim Cheriff (Côte |2> Frandes Possibilités pé- ln, fermier et chrontqueur d'Ivoire), Raymond Gauthier (Radio-Canada) et Roger Auger (Guide pour l'occasion), "maires". Le même re ficai agricole à CKSB, Louls leur et A.M. Clamort, Les “francophoniens” déjeunaient ce jeudi 27 octobre au restaurant Marque Sera falte par Nora, (21208 sibtropioole ahicat a présenté ses pores, parae de la Galerie d'Art de Winnipeg dont, par pur hasard, la gérante s'est avérée ètre QUI ajoute avec un humour st beaucoup, comme | € s doxalement des copains des= française elle-même. doux et amer à la fois: ‘‘Ic1 Peuls, connaissaient une cultu tinés à finir débités en rone il y a de L'argent et peu re nomade d'une très grande delles sur les élalages de ee d'idées, alors qu'en France …icheme, viennent de mourir de quelque supermarché, et *lmablement accuelllis par du chef de l’état Felix Houe Canada sans idée précise 11 y a trop d'idées pourl'ar- fr éonuneinan be leur a résumé les méthodes le conservateur, M, Létoure Phouet-Boigny. de ce et, de ceux qui l’at- gent disponible”, Elle n'ira rité à peine suffisante pour 2. de productions locales, ain neau, Du Centre des arts du tendalent: ‘Ce qui m'a in- toutefois pas jusqu'à propo= cheter une bonne conscience si que les principales don Manitoba (Centenntal Cen- GRANDEUR Mob le plus, dit-elle, ser un arrangement, Cheriff au premier confessionnal. nées de la politique proyine ter) où ils apprenalent avec k c'est la grandeur; les gene approuvera “‘lecamaradeli- (3) Ethnologue qui a renié avec te ce date Unes tell der UE ANITOBAINE res de vies sont très diffé- banais lui aussi, mais pour Portes et fracas la démarche Accuelllis dans desfamil= Monde il est beau et bien Un rêve personnel aussi Ments de ceux que connais- faire remarquer ‘qu'à la gromnque en, éeriant ne les dont la charmante hos= Sentil” (es problèmes? pour Nora Bucelli, qui pré= Sent les belges””. question des finances il faut _ introduction àl'ethnocide pitalité les génaient pres- Mais non voyons!) à l'Art side en seconde aux desti= ajouter celle des structu= que, à la fin, parce que la Gallery où ils sourlatentaux nées d’un Centre Culturel à ra : res, Et les nôtres (en Côte densité du programme ne Cimaises, En bref, de Ague Rouen (France), comme se- FRANCOPHONIE, OUI Ivoire) ne sont pas bien leur laissait que peu de en détour aux carrefours crétaire fédéral à la formae VASES COMMUNICANTS. assises comme Iel”, La for= temps pour y répondre, ils du mini-boutllon de ce con tion d’animateurs, “J'ai NON mation des cadres à l'euro ont pu saisir quelques=unes fluent des rivières et des choisi le Manitoba parce Pour leur métier, tous péenne n'est pas forcément des douceurs minoritaires Survies francophoniennes, qu’on y trouve un amalgame ont retenuquelque chose, bu adaptée aux nécessités qui cultivées autour des foyers ls ont accumulé de la ‘‘fran= d'ethnies”, dit-elle en écho tinant de-ci de-là les fleurs sont les nôtres, etles blancs francophones, A pelne a CO action culturelle” assez à Cheriff, ‘Et puis, j'ai un épanoules ou fanées desmy= ne le comprennent pas tou= vaient-ils quitté Fort Alex- de ces images qui font de ami qui est en ce moment thes et réalités dela Fran- jours”, Il ne parle pas andre, où Mgr Belleau, qui Pons souvenirs sinondebon- en Saskatchewan, avec qui cophonie/manitobaine, Bien d’‘Ethnocentrisme’, maison vécut 40 ans dans la Baie nes leçons, Je pourrai correspondreplus sûr, 11 ne peut être question jurerait qu’il connaît per James, leur expliquait les Le Manitoba étaitunvieux tard”, ajoute-t-elle, Ime de transposer sans réser- cœur les oeuvres de Ro= problèmes passés et pré- rêve d'enfance pour Naoum pressions et attente parfai- ves ce qu'ils ont vu, de pa= bert Jaulin (3), alors qu'il sente de l'ethnocide et de Farah, avocat libanais et tement partagées par El racheter les méthodes ici n’en à sans doute jamais la peur blanche qui a jalon< Conseiller furldique bénévo= Hassan Dänte, quidoubleses adoptées sur des situations entendu parler, né les sentiers de la dé- le d'organisations culturel- fonctions de directeur d'un chéance indienne, qu’ils de- les, en même temps qu'un aménagement hydro-agrico= valent repartir pour Saint. Premier coup d’aile sur le le au Niger de celles de di= Boniface où Gérald Paquin nouveau continent, “J'ai lu recteur bénévole d’une Votre concessionnaire Chevrolet - Olds les tissus et les options sont nombreux et Gérard Jean chantalent dis un album de bandes “Matson de Jeunes et de la mobile a un choix de modèles plus varié Nouvelles lies du toit. Nouveaux av pour eux seuls leur répere dessinées intitulé ‘Le Mani Culture’, Le Sahel a sans que jai omprenant quatre cho tout ÿ de anse ion, mécanique 1 de née à Ottawa, pour constater avec humour dence ne connaît pas, et W-Eit Regeney Coupe et deux Cutlass voyez quelle année. fameuse Les pare Où était=ce le contraire? ‘Je vois maintenant qu'il Dänte n'en parlera pas si Supreme Cruiser Wagons Les couleurs sionnaires ont en résene pour vous. üis ne pourralent peut-être répond toujours...” Cheriff ce n'est, sitôt les problè- plus io dire eux-mêmes tant l'Ivoirien trouve d'autres mes climatiques effleurés, le manège des impressions Mots Vieux sans doute, mais pour s'exclamer “Oh la la tugitives et des expériences Qui prennent dans sa bouche c'est très politique tout ça” hélas brèves que leuralais= ds Couleurs variantes de ‘J'ai fait au Manitoba un sées le Manitoba est propre boubous (1): ‘C’estun noue séjour riche de souvenirs et à faire monter cette ngréa= Veau monde”... “Il y a en d'expérience’, déciare-til ble confusion dont les voya= Même temps une minorité d'une voix profonde avant geurs et les poètes mono= française et d’autres groue d'écouter, la fourchette polisent sournoisement le Pes ethniques”... “Intéres- tente, sa collègue belge. sant de voir comment ils Anne-Marie Clamort cohabitent”, Abdul-karim une de ces filles qui gar= Cheriff travaille au minis dent toujours de la chaleur tère de l'Education, de la même pour les Interlocu= Jeunesse et des Sports de teurs les plus bornés, por= Du Ballet oyal de Win= Côte d'Ivoire, pays denôgri= tent des cheveux courts au
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{1) Vêtement traditionnel très populaire en Afrique noire.
privilè
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sont à majorité australtens ance et du Parti Unique, cé. menl_ permanent au StAdolphe à St Adolphe, Winnipeg e ï 883-2303 bert BRODEUR, propriétaire 269-4604
et américains, au Musée s les molteurs équa
face où ils fur ral l'admiration
LA LIBERTE, mercredi 3 octobre 1973
AVIS PUBLIC
LA MUNICIPALITÉ RURALE DE LA BROQUERIE
RÈGLEMENT NO 1052
AVIS EST PAR LES PRESENTES DONNE que la Municipalité Rurale de La Broquerie s’est adressée à La Commission des Services Publics afin que:
(a) un ordre selon l’article 66 de la Loi des Services Publics dispensant de la prise d’un vote dela part des contribuables ou des électeurs de ladite Mu- nicipalité tel que prévu autrement selon les arti- cles 406 et 407 de la Loi Municipale, règlement no 1052, ledit règlement autorisant ladite Muni= cipalité à nôgocier une entente avec Inter-City Gas Utilities Ltd, pour la pose de tuyaux à gaz pour la distribution et la vente de gaz naturel dans le quartier no 1 de ladite Muntcipalité ainsi que mentionné dans ladite entente;
©) un ordre approuvant ledit règlement no 1052 et l'entente qui en fait partie;
Les tarifs demandés par Inter-City Gas Utilities Ltd. pour la vente de gaz naturel dans ledit Quartier no 1 sont les suivants :
TARIFS DU GAZ NATUREL
A: Service général
Disponibi
A tous les clients résidentiels et commerciaux dont les éditices peuvent être atteints par les condui= tes de gaz de la Compagnie :
Tarifs
ne Jusqu'au À compter du 31 décembre 1973 Ler janvier 1974 $3.16 sa13 0.8 0.85 par PC
lers 2 MPC utilisés par mois Balance
Tarif minimum
Le tarif mensuel minimum sera de $3,16 par mois jusqu’au 31 décembre 1973, et de $3,13 à comp= ter du ler janvier 1974,
Durée du cont Commande libre Paiement différé
Lorsque les comptes ne sont pas payés le ou a- vant le jour fixé, le tarif par MPC sera augmenté de 3 pour cent pour chaque dollar dû après échéance du compte, cette date d'échéance étant comptée d'au moins 12 jours après la date de mise à la poste des comptes,
ux et industriels
Disponibilité
Ce tarif est à la disposition de tous les clients de la communauté ci-haut mentionnée dont les édifi- ces peuvent être atteints par les conduites de gaz de la Compagnie,
Jusqu'au A compter du
31 décembre 1973 Ler janvier 1974 89.00 50.08
0.735 0.73 par MPC
Tarifs
Jers 2 MPC utilisés par mois Halance
Tarif minimum
Le tarif minimum mensuel sera de $9,09 par mois jusqu'au 31 décembre 1973, et de $9,08 après le ler Janvier 1974,
Durée du contrat
Un an et continuant par la suite jusqu’à ce qu’il soit terminé, ayant été précédé d'un avis écrit, trente jours avant,
Paiement différé
Lorsque les comptes ne sont pas payés le ou a- vant le jour fixé, le tarif par MPC sera augmenté de 3 pour cent pour chaque dollar dû après échéance du compte, cette date d'échéance étant comptée d'au moins 12 jours après la date de mise à la poste des comptes,
Toutes personnes désirant faire des représen à ce sujet, devront manifester leur {ntentlon The Secretary, The Public Utilities
avenue Broadway, Winnipeg, Manitoba
R3C OT9, le ou avant le 15 octobre 1973; après cette
date, le Comité décidera de l'opportunité d'accepter,
où non, tout autre avis ou audition,
en écrivant à Board, 379,
F, C, Tapley, Secrétaire, The Public Utilities Board,
6/ LA LIBERTE, mercredi 3 octobre 1973
Mine Constance Touges
STE-ANNE
422.5407
cette section de trottoir à trottoir, Une fois terminé L'espace aménagé offrira un boulevard de 8 pleds de lar ge, deux allées de circula= tion et une allée de station= nement sur chaque côté, Il y a bonne possibilité que l'an prochain le projet soit continué pour rejoindre la route 12 (environ 1,800 pieds), Pour sa part, le vil= lage a déboursé cet été $13,= 200,00 pour compléter la moltié de lnstallation des “storms sours’”’ (évacua- tion d'eau de pluie) sur la rue Centrale,
On aporend que le village de Ste-Anne a également ap= prouvé la dépense de 530, 800,00 pour paver les rues Desautels et Vandal,
Mille cinq cents pieds de l'avenue Centrale (entre les rues Youville et St-Gérard) sont en vole d'aménagement, La province dépensera quel- que $50,000.00 d'ici le prine temps prochain pour payer
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Le 9 septembre - Félicie tations au Consell des Che- valeirs de Colomb d'Ile=dess Chênes pour l'assistance et la participation à la messe en plein air que célébrait M, l'abbé Marcel Dacquay pour les Chevaliers, leurs familles et leurs amis, chez le Frère Léo Dumaine, Le pique-nique qui a suivi, or« ganise dans la spacieuse fere me, permit à tous de passer une agréable journée, Merci,
Samedi, le 29 septembre, trois Dames déléguées ainsi que M, l'abbé Marcel Dace quay asststèrent au Congrès de la LAF,C, à Satnt-Boni- face; c'étaient Mmes Agnès Haddock, Lucie Dupuis et Dolorës Laurendeau, Sincè= res félicitations et merci de l'intérêt donné par tous, Comme nous le disions dans un numéro précédent, la paroisse grandit toujours; voici les noms des nouvel= les familles: Réal Lizée, Paul Vandal, Roger Vandal, bre, avait lieu notre thé Louis Chartier, Marcel La= bazar parolssial qui fut une moureux ainsi que la famil= fois un véritable succès, le Montsion de Grande= Merci aux Dames respone Pointe, Bienvenue à tous sables, aux donateurs et à chez nous, nos co=parolssiens de la Vil= Il fait bon au coeur de la Des Chênes qui ont mon voir notre drapeau canadien tré leur amabilité et leur fixé au mur dans notre églis Savoir-faire, se, C'est beau !
Le dimanche 16 septem- bre, M, et Mme Melvin Tur= cote célébraient, dans l’in- timité leur 35e anniversaire de mariage, M, le curé Eu- gène Hébert entendit le re- nouvellement de leurs voeux nuptlaux, Un délicieux 50e per fut ensuite servi, Etaient présents pour l'occasion: Mme Dan. Thomas, mère de Mme Turcotte; les parents de M, Turcotte, M, et Mme Eugène Turcotte de Traver- se Bay; Neil, frère de M Turcotte et son épouse de Winnipeg; leurs quatre filles et trois gendres, Les jubilai= res reçurent de nombreux et olis cadeaux dont un plateau en argent avec leurs noms et les dates gravés de la part de leurs enfants,
Dimanche, le 24 septem=
parents ses souhaits et ceux de sa famille, La musique était de Walter Parisien et son orchestre, M, Bill Boyer de Great Falls, le maître de cérémonies, présenta à M. Coss une bourse, don des parents et amis, La soirée se termina par un délicieux goûter fourni par les en- fants,
Le jeudi 20 septembre, les Dames auxiliaires de Notre= Dame-du-Laus tenaient leur première assemblée de la saison, L fut décidé de pré= parer une vente d'objets de seconde main qui sera tenue dans la Salle paroissiale, le 19 octobre, L'on ébaucha un projet de décoration pour le sanctuaire, Suivit une périce de de questions, réponses et Le samedi 22 septembre, opinions sur “La Prière environ 200 parents et amis se réunissaient à la Salle Légion pour célébrer la pri= se de retraite de M, Clément Coss, Tous les enfants, avec leurs époux et épouses, étaient présents, excepté bué à rendre son séjour à Eugène de Prince-Albertqui l'hôpital Grace plus agréa= téléphona à la salle durant ble,
la soirée pour offrir à ses
Madame Paul Alarie veut par la voix du journal, re- mercier tous ceux qui par visites, envoi de cadeaux, fleurs et cartes ont contris
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Mme H. Doloquis 3792113 Tous les participants du bout à l'autre du pays, sont camp Kat{mavis ont été dé d’une valeur sans égale, légués par un organisme français, Sept des huit ma= nimation d'une réunion, la mitobains étaient, comme prise de décision, la partie moi-même, des représen- cipation, les relations pu- tants d'écoles secondaires SAL bliques, l'évaluation et l'or« ou d'unconseil jeunesse pro
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Comme par le passé, les carreau recouvert d'asphal- STAGE DE FORMATION gœns de Richer se prépa te mesurant 10,500 pleds SOCIO-CULTUKEL AU rent pour le souper parols= carrés au centre de la cour CAMP KATIMAVIK Sal, Quand? le deuxième di- d'école, Cecl facilite la = manche d'octobre, le 14, est che de M, Jean-Paul Le Cet été, le secrétariat ganisation, En plus, nous vinclal, Un Stage de leader Grand Tournoi de FER À le jour choisi, de 4h à 8h, moine, qui est le profes- d'état organisa un stage de avions des activités de plein ship tel que cslui-ci est CHEVAL, le 7 octobre, à Le prix sera de $2,00 pour seur d'éducation physique et formation S0clo-eulturel air: comme baignade, cano= très enrichissant ot sûre partir de 1h Un repas sax adultes et de $1,00 pour en= organisateur dessports, tels pour francophones, Cette tage, voile, tir à l'arc et ment les liens d'amitiés qui servi à la cantine de l'arè= fants de moins de douze ans, que: le gouret, curling, hop= rencontre, qui groupa des alpinisme et les soirées fu= ont été formés avecd'autres ne, Venez tous voir nos a= Une invitation spéciale est scotch, tether bal, tennis, représentants de toutes les rent très amusantes avec jeunes canadiens venantd'un mateurs ét professlonnels. adressée aux personnes qui miniature golf, etc, provinces excepté du Qué- des films, des feux de camp désirent y assister, Venez bec, eut lieu du 25 août au et de la danse, fraterniser en dégustant les Nos félicitations à M, Léo 2 septembre au camp Katl= Pour terminer la semai- menus délicieux, venez en Saindon notre nouveau con= mavik à 25 milles d'Oltawa, ne, le groupe entier entres grand nombre, L'équipe des cierge. Par sa fidélité, il Comme membres du consell prit d'organiser une soirée animateurs se prête si gé marche sur les traces de jeunesse provincial de la pour l'ouverture de notre néreusement pour contri- M. Jean Cuzuel qui s'est S,F,M, j'eus l’occasion d'y centre de jeunes imaginat= buer au succès de ce ser- acquitté de cette tâche ardue participer. res “Le Calumet”, Il s'a- vice, de cette rencontrefra durant de nombreuses ane Nous étions environ 55 de se diviser en ternelle, Au plaisir de vous née: participants âgés de 16 à s: décors, banquets, accueillir le 14 octobre, 22 ans et dès le premier accueils et publicité, Ehéâe Soyez tous les Bienvenus ! Nous aimons signaler la jour nous étions divisés en tre et jeux, pour ensulle pré
belle coopération des pa= ateliers de lloudouze, Nous senter un spectacle, Cette
Au cours des vacances, rents des élèves et des gens avons eu des sessions tou- soirée fut un succès et la M. l'abbé Gérard Lévesque, de la région en général dans chant à peu près ä tousles semaine en somme formida= notre curé de Richer, a vi- les entreprises scolaires, aspects du leadership: l'a- ble, sité ses parents qui demeu- rent à Montréal, Après un mois d'absence, 11 était heu reux de revenir parmi ses parolssiens et réciproque= ment,
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Le Club 100 luiest à coeur pour accomplir quelques projets au bénéfice de 1a pas roisse, Le premier tirage a eu lieu dimanche, le 23, Mme Odule Phaneuf fut l'heureuse gagnante du $25. Nos plus sincères remercie=
jesque pour sa persévérance et son dévouement inlassables,
Les écoles ont ouvert leurs portes le 4 septembre aux dix instituteurs dont 5 de la paroisse de kicher et aux élèves des grades de la maternelle à Ia 7e, au nom= bre de 250, Nous leur sou haitons la plus cordiale bien venue et bon succès,
Nous souhaitons aussi la bienvenue au nouveau direc= teur de l'école de Richer, M, Georges Prescott, Tous en font l'éloge, Le calme, la paix et la discrétion sont remarquables chez lui, Soyez bien chez vous chez nous,
Nous offrons nos homma= ges de profonde gratitude à la Division Seine pour le
Une bonne habitude qui porte profit
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754
rendement annuel moyen àl'échéance
LA LIBERTE, mercredi 3 octobre 1973 / 7
propos de saison, Un anniversaire dans l'industrie du meuble
La fabrication de meubles de qualité est aussi bonne aujourd’hut qu'autrefois, le consom- mateur a toujours le dernier mot au sujet du style et les jeunos gens recherchent la mell- leure qualité,
RES ARRÈES Here Voilà quelques-unes des observations d'un homme qui travaille depuis 39 ans dans l'indus= trie du meuble, a assisté à beaucoup de changements, a vu blen des modes naître et mourir K et est fermement d'avis que les deux critères les plus importants dans l'industrie du meu=
TS A ble sont de se soucier de l'opinion du client et de comprendre ses besoins,
M, Stuart S, Cheney est président de l’une des plus grandes malsons de meubles au pays, Kroehler Mfg, Co, Limited, quicélèbre cette année son 80e anniversaire de fondation, Le moment ne peut donc être plus propice pour parler des courants actuels en ameublement,
1 fut untemps où les deux plus importantes pièces de la maison canadienne étafent la cham- bre à coucher et la cuisine, Blen que la chambre oceupe toujours la premiôre place, la cuisine à été dâtrônée par la salle familiale,
BOB annees
Pendant un temps, la salle de jeux régna en souveraine et devint le dortoir des vieux meu- bles, trop fatigués pour le salon qui reprenaît son air victorien comme salle d'exposition très poussiéreuse mais très peu utilisée, 1 eut aussi cette période de 1952 à 1956 durant laquelle l'industrie du meuble ressentit les effets dela télâvision, Les gens achetérent des téléviseurs, passérent des heures devant le petit écran et se contentèrent de ce qu'ils avalent, Mais la nouveauté s'émoussa bien vite et on commença à créer des salles familla- les au lieu des salles de jeux,
Elles se sont lentement raffinées et leur mobilier tend maintenant à refléter une ambiance chaude et accuelllante, comme la nouvelle gamme English Pub ou la gamme Cape Cod pour ceux qui ont un penchant pour le colonial,
Même si Kroehler continue à fabriquer des meubles en bois massif, on remarque une ten- dance dans l'industrie à utiliser des moulures en plastique,
Les mohars, les cotons, les lainages, lestoileset même les solertes si chers à des géné- rations de gens, ont été remplacés par des tissus synthétiques plus forts, ant{mites et non allergènes,
La combinaison des techniques modernes et du savoir-faire sur laquelle reposent la plu- part des fabriques de meubles modernes, a réprimé les coûts et a pratiquement fait dispa= raître le rembourreur si affairé entre les deux guerres, Il coûte maintenant presque aussi cher de faire rembourrer un vieux meuble que de le remplacer,
Les goûts sur l'ameublement tendent à varier d'une région à l'autre du pays, Ainsi, au Québec, la mode est aux meubles aux couleurs vives et à prix modique, bien que plusieurs prisent la chaleur et la nostalgie du style Cape Cod,
En Colomble-Britannique, on préfère le mobilier californien moderne, lourd et massif, alors qu'en Alberta et au Manitoba, on choisit les styles plus classiques, Quant à l'Onta= rien, il semble que rien ne peut l'écarter du meuble classique dispendieux.
8 messits des années 1690 aux plc.
Par contre, les goûts varient très peu au Canada en ce qui concerne l'ameublement de la chambre à coucher et le courant actuel va vers le méditerranéen et le Cape Cod,
© Pour les personnes âgées ; Et qu'en est-il du mobilier Trendy ? Selon M. Cheney, {1 ne convient pas au consommateur h canadien en général,
L'ennemi: les chutes
“Les exigences du consommateur dictent le style de l’ameublement, Des manufacturiers par l'industrie des produits direction où vous regardez, Ont parfois essayé de forcer des styles excentriques mais ont subi de durs revers, La pharmaceutiques fait ces — Portez des chaussures à malorité des gens sont plutôt conservateurs dans leurs achats, Ils veulent un élément de les chutes sont la cause de la recommandations aux talons larges et à lacets, qui tabllité dans un monde qu évolue trôp vite majorité des accidents personnes de plus de 65 ans. s'adaptent au coup de pied et M, Cheney croit aussi que l'automobile a de moins en moins d'importance comme symbole survenus aux personnes de — Restez assis quelques le maintiennent con- de Prestige et que le foyer et son mobllter occupent une place plus grande dans la vie des plus de 65 ans, et que les instantsavant de vous lever; fortablement. gens, Vu le nombre croissant des locataires dans les régions urbaines et la tendance des Principaux facteurs sont restez debout quelques ins — Apprenez à vous tenir unes couples à changer plusieurs fois d'adresse durantles premières années de mariage, l'inattention, le manque de tants avant de marcher et debout et à marcher les pourrait très bien assister à un retour au mobilier modulaire que l'on peut réarranger précautions raisonnables et évitez les brusques pieds plus écartés que ‘107 185 Contours de Ia pièces le bon état physique affaibli. changements de position ou normalement de façon à ce Le Conseil, un organisme à de direction. que le corps prenne appui but non lucratif commandité — N'avancez que dans la sur une base plus large.
Le Conseil canadien de la santé familiale déclare que
Des maisons telles que Kroehler peuvent se diversifier dans d'autres domaines comme les lampes, les tentures, les revêtements de plancher et les accessoires pour agrémenter leur mobilier, mais c’est toujours le consommateur qui a le dernier mot
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LA LIBERTE, mercredi 3 octobre 1973 / 9
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Adresse
telle, Man, La chorale de géline Mondor toutes deux St-Eustache s'était jointe à REMERCIEMENTS REMER ENTS de St-Bontface; une bru, celle d’Elle pour la messe Mme Cécile Dupont de In- | Code postal - des funérailles, Les pore Mme Le Sann et sa famil= M, Albert Therrien etses wood, Man.; un frère, Mar=
teurs étaient six neveux du le désirent remercier tous enfants alnsique les familles cel Compayre de St-Bonifa= défunt dont tros filleuls, les parents et amis qui leur Adolphe désirent remercier ce; une soeur, Mme Marie MM, René Ollivier de Mine= ont témoigné de la sympa- toutesles personnes quileur Calvo de Californie, E,-U tonas, Marcel ie Sann de thie à l'occasion de cedeull, ont témoigné de la sympa- 20 petits-enfants; 27 arrié: Théodore, Sask,, AlainJeze- Soit par leur présence aux thie à l'occasion du décès re-petits-enfants et septare gou de Regina, Sask,, Jean- funérailles, offrandes de de Mme Florence Therrlen rière=arriè re-pe tits- Marie Ollivier de Rathwell, messes où de fleurs, Un enfants.
Man, Levi MeCullough de merci spécial aux membres . La Chapelte Watseka, I, E.-U,, Pierre du clergé, aux membres de Mme Angèle DUPONT pjijip Coutu ë Le Sann de Théodore, Sask,, la chorale, ainsi qu'à Mme {née Compayre) des arrangements,
Funéraire en charge
et René Maguet de Ste-stose, Aimé Bernardin qui a servi Le 13 septembre 1973, à Man, Henri LeSannde York= un si délicieux goûter après l'hôpital général St-Bonifa- PIERRE BRUNET, prop. ton portait la croix. l'enterrement, A (ous un ce, à l'âge de 89 ans, est
Le défunt naquit en Bre- cordial merci, décédée Mme Angèle Dupont Monuments tagne, Finistère, France en du 3105, rue Fugénie, St- 1893 et était le plus jeune Boniface, BRUNES Mme Florence THERRIEN 406, sue Bertrand, St-Bonitace d'une famille de huit enfants, La messe de Requiem, 29 7884 Une seule soeur, Mme Anne- Le lundi 24 septembre précédée de la récitationdes
Yvonne Ollivier de Winnipeg 1973 est décédée, à l'âge prières, fut célé lui survit, de 57 ans, Mme Florence di 1 Le Sann émigra au Therrien (née Adolphe) en l'église du Précieux» en l9tlets'installa épouse bien-aimée de inhümation suivit un homestead à Margo, Albert Therrien, cimetière de la Cathédrall 1ps après 11 a défunte laisse dans le Mme Dupont uit à Sa Théodore, deuil, outre son mari, deux gossa en Espagne en 1883 Sur Un plus grand fils, Raymond de Saskatoon, et arrivait au Canada en terrain, En 1925 1 épousa et Guillaume de Biggar, 1906, Elie demeura à St: Mlle Euphrasie Ke rleroux Sask,; une fille, Mme F, Boniface jusqu’en 1918, puis de Kermara, Sask, Le cette Mariotte (Yvonne) de Saint=
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LA LIBERTE
10
. mercredi 3 octobre 19737
2 octobre Vu
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Noces d'or de M. et Mme DeCruyenaere
M, et Mme Jules De Cruee naere, résidant depuis plus lde 49 ans à Saint-Boniface, lont eu la joie d'assister à deux messes d'action de grâ ces à l'occasion de leurs noces d'or.
Julie Fourneaux et Jules De Cruyenaere furent unis par M, l'abbé Jacques Ber= Hrand en l'église Saint-Vital à Fort Garry, le 5 septem- bre 1923, Le ler septem- bre dernier, les enfants et petits-enfants venus de près let de loin, se rassemblè- rent pour fêter le 50e an- niversaire des chers pas rents, La messe d'action de grâce eut leu sur la rue
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Père Léo Baert,
L'atmosphère de Joie et de gaieté ne prenait que de plus en plus d'ampleur, grâ= ce aux belles paroles du Père Baert et de la musique angélique de notre organis= te, grande amie de la famil= le, Evelyne Prescott, Après la cérémonie religieuse, 1 y eut souper et réception au Club Belge, boulevard Provencher,
Des 14 enfants de M. et Mme De Cruyennere, les douze enfants vivants et leurs familles étaient pré sents à cette réunion fa miliale,
Premièrement, l’afné Ar= thur de Saint-Adolphe, Ma= nitoba, puis il y eut Geurges de White Rock, C,=B,, Mar=
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cel de Sainte-Anna, Califor= nie, Cécile de Winnipeg, Mme A, Newberry (Thérè se) de Thunder Bay, Unta= rio, Mme W, Flattery (Jeane ne) de Charleswood, Mme J, Ochal (Simone) de Trans= cona, Mme M. Fortier (Ju liette) de St-Vital, Mme B, Azzola (Marie) de Ste-Thé- rèse de Blainville, PQ, Jean de Saint-Boniface, Mme G, Sennekamp de l’Allema= gne de l'Ouest et Marle= Antoinette de Saint-Bonifa= ce,
En plus, il y eut 21 pe- tits-enfants et une arrière= petite-petite fille,
Le député Joseph-P, Guay nous honora de sa présence et présenta aux Jubilaires le certificat de citoyen ho= norifique de Saint-Bonfface, et des broches avec insi- gnes gouvernementaux, Le maire Steven Juban envoya ses félicitations; ainsi que Sa Sainteté le Pape Paul VI, le gouverneur général du
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Canada, l'honorable Roland Michener, le premier mi- nistre du Canada Pierre El= lott Trudeau, le Lieutenant- gouverneur du Manitoba W, J. McKeag, le premier mis nistre du Manitoba Ed Schreyer, les chefs des aue tres partis politiques du Manitoba MM, Sidney Spivak et Issy Asper.
Le 5 septembre, à la mes= se de 5h15 à la cathédrale de Saint-Boniface, la famille se rendit avec les jubllaires pour célébrer le jour même de l'anniversaire,
Nous voulons remercier l'accueil chaleureux et les beaux textes durant cette messe de M, l'abbé Labelle,
Au nom de M, et Mme J, De Cruyenaere demeu- rant au 545, rue Ritchot, et au nom de tous les enfants nous remercions les gens pour leurs souhaits, les car= tes, et leur aides; car ceci a fait que l'événement sera toujours inoubliable,
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{Dies extraits textuel du journal)
MARDI 30 SEPTEMBRE 19
“LE PAYS" EST INTERDIT
Dimanche, dans toutes les églises du diocèse de Montréal, on a lu un important mandement de Mgr Bruchôsi” interdisant la lecture du “PAYS”, journal radical, dirigé par Godfroy Langlois, député de St Louis, au parlement provincial
L'INSTRUCTION DANS QUEBEC
Parce que Québec est le château fort du catholicisme au Canada, les journaux anti-catholiques, de tout acabit depuis L'ORANGE ITINEL, en passant par LE PAYS, de Godfroy Langlois, jusqu'au GLOBE, de Toronto, etle FREE PRESS, de Winnipeg, ne cessent de déblatérer contre son système scolaire,
STE-ANNE-DES-CHÈNES
Nous avons une nouvelle preuve de ce que peuvent nos bons paroissiens quand on fait appel à leur cha= rité, L'un d'entre eux, à la suite d'un incendie qui consuma sa maison au milieu de la nuit, n'avait pu que réchapper sa vie et celle de sa famille... M, le Curé annonça du haut de la chaire le triste malheur et fit appel à tous ceux qui pourraient ventr en aide à l'infortuné, Dès le soir, Monsteur le Maire Desau= tels, accompagné de M, Vandal, apportait, outre une bonne quantité de linge et de provisions, la jolie som= me de vingt plastres.…,
+. En somme nous pouvons affirmer qu'avec cette aide de ses co-paroissiens, M, Nruski pourra 8e 10= ger assez convenablement pour l'hiver...
SAINT-LÉON
... La parolsse vient de perdre l'un de ses premiers colons, M. Frédéric Lafrenière, maître de poste, décédé subitement mardi le 23 septembre, à l'âge de 60 ans... M. Lafrenière remplit pendant de longues années la charge d'assesseur municipal,
FANNYSTELLE
M, Hector Savaria était parmi nous la semaine der- nière; il doit revenir cette semaine pour mettre en place la chaire dans notre église, M, Savaria était le contre-maftre qui a si habilement survetllé les tra- vaux des deux églises que nous avons construites, Aussi nous pouvons le recommander à toute paroisse qui se propose de bâtir des églises, etc. Nous avons ci la preuve de sa compétence...
Cette semaine, les machines à battre n'ont pas fait grand travail; des petites pluies venaient nous visiter à tous les jours, et avec la température froide com= me elle était, le grain ne pouvait pas sécher bien vite, 1 y a dix-sept machines à battre aux alentours de notre florissant village, de sorte que, dans quel- que temps, notre blé devrait être sur le marché.
L'ÉLEV AGE DES RENARDS
Les expériences d'élevage du renard faites depuis deux ans 1cl donnent d'excellents résultats, C’est la naissance d'une nouvelle industrie au Manitoba... Ici, à Saint-Louis, 35 milles au nord de Winnipeg, 1es expériences ont été faites avec une trentaine de renards rouges, etc., croisés, et ont prouvé que le climat sec et frold de notre province est le plus pro= pice à cette Industrie.
AU SAGRÉ-COEUR
Dimañche à la grand-messe, on faisait l'ouverture des 40 heures, L'église était décorée avec goût, le choeur était au complet et rendit la messe du second ton harmonisée, Mme Bourque était à l'orgue et M, Poltras dirigeait la chorale, Mile M.L, Pélissier sut rendre à la perfection le “O Cor Jesu”' de Mendels- soh:
«Dimanche le 12, à la grand-messe, le R.P, Curé commencera une série de sermons sur “L'Eglise et la Révolutton”
Dimanche prochain, fête du Rosaire, le R,P, Anzalo= ne, O.M.L,, ouvrira une chapelle dédiée à Notre-Dame du Saint-Rosaire, à l'usage des Italiens de Winnipeg, Cette chapelle est située au coin des rues MeDermot et Kate,
ST-BONIFACE
Six religieuses de Clermont, en Auvergne, France, sont aujourd’hui de passage à St-Boniface, Elle se rendent à Notre-Dame d'Auvergne, Sask,, diocèse de Regina, Elles y fonde ront un couvent,
LA LIBERTE, mercredi 3 octobre 1973 / 11
2 G é a (S ww = œ ë _ = [= & E O 4 = & ce &
”
LA SOCIETE
…
LES MÉSANGES - GARDERIE FRANÇAISE
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Le 14 octobre, à 20h00
ñ aura lieu le
RALLIEMENT DU RIRE
à la Salle Paroissiale de Notre-Dame-de-Lourdes
Ce spectacle est destiné à faire connaître
la création du nouveau Comité Culturel de La Montagne
dont il constitue la première activité
Participeront à cette soirée divertissante :
PIERRE LAROCHE ALPHONSE FOURNIER GABRIEL CATELLIER
VICTOR CARRIÈRE Entrée : 51.00
ance de,se faire des petits amis français, de se développer du point de vue social, physique (jeux, sport, cour entourée, etc.)
4) Un repas de midi et des collations.
Vous désirez y envoyer vos enfants où vous con- quelqu'un qui est intéressé à une garderie se
Pour plus d'informations, contactez la S.F.M. 233-4915
Roger Collet, président de la S.F.M., adresse la parole à l'assemblée lors de la soirée d'adieu aux visiteurs de l'Ile-du-Prince-Edouard au Centre Récréatif de St-Pierre.
Sur la photo, on voit également, de gauche à droite, M. et Mme Luc Dandenault (Assis- tant Maire de St-Pierre), M. Antoine Richard, animateur socio-culturel de l'Ile-du-Prince- Edouard, M. l'abbé Arsenault de l'Ile-du-Prin- ce-Edouard, M. Collet, M. et Mme Marcel Côté {représentant régional de la S.F.M. à St-Pierre et maître de cérémonies de la soirée). La S.F. M. veut féliciter tous ceux qui ont participé au Voyage et à la soirée et en particulier Mme Eugénie Garand et son exécutif, qui ont veillé à l'organisation.
ANNIVERSAIRES
des membres du Regime de Familiale.
M. Josph P. Guay, avenue Monck, St-Boniface du 4 octobre le Langevin, St-Boniface du 5 octobre
M. Denis Damphou M. Paul Brown, rue M. Raymond Rondeau, St-Léon M. Lucien Rivard, St-Eustache …
12/ LA LIBERTE, mercredi 3 octobre 1973
du 6 octobre du 6 octobre du 7 octobre du 9 octobre du 10 octobre
[SPORTS DANIEL POULIN
A gauche, M, Laurent Beau- doin, président de la Cie Bombardier, accompagné de M, Henri Bérard, concese sionnaire, à St-Pierre, de la motoneige SKI-DCO,
Cette année marque une éta= pe importante dans l'histo= re de la Compagnie Bom= bardier, manufacturier de la motoneige SKI-D00, C'est le 29 août dernier, à Val= court, P, Gué., que sortait de l'usine la millionième motoneige SKI-DOO qui fut remise À l’épouse du fonda= teur, Mme Yvonne Bombar= dier, La première moto neige, construite en 1959 par feu Joseph-Armand Bom bardier, fait partie aujour= d'hui du musée honorant les nombreuses inventions de ce dernier,
Pour célébrer cette occa= sion la Compagnie offre 35 motoneiges en prix (10 Elite 1974 et 25 Elare 1974), Vous pouvez vous procurer des coupons gratuits en vous rendant chez les concession= maires,
QUESTION EXPL SIVE
“IL y a une bombe dans une des écoles de StBoniface". Bouche bée, Mme Morish, qui recevail cet appel vendredi dernier vers 13h45 à la division aurait bien voulu en savoir plus. Mais lorsqu'elle eut compris, son correspon- dant anonyme avait déjà raccroché.
On consuita la police; bien sûr, c'était déjà arrivé 4 ou 5 fois il y a deux ans, et on avait fini par ignorer ces appels et à rechercher le mauvais plaisant plutôt que la “bombe”. Mais maintenant, on ne pouvait pas prendre de ris- que inutilement.
À 14h, les 16 écoles de la division étaient évacuées et les quelque 3,500 élèves et profes- seurs se reirouvaient sur les pelouses, en pe- tits groupes clairsemés, pour commenter l'évé- nement. Les “profs” avec l'air grave, les jeu- nes avec le sourire, parlaient de la “blague” sans parvenir à cacher tout à fait quelques doutes effrayés.
Mais cet événement pose une question que l'on ne saurait ignorer toujours. Si des jeunes {ou des moins jeunes) ont fait un tel coup’ c'est qu'ils détestent l'école. Quel est la ré- ponse la plus explosive? : Changer les jeunes, ou changer l'école?
Un million de Ski-Doo
revient le mercredi
Certains observateurs ont prétendu ces dernières années que le baseball était en perte de vitesse dans les grandes villes américaines, allant même jusqu'à prédire la mort de ce sport vers l'an 2000, Or les chiffres d'assistance aux rencontres des ligues majeures accusent une hausse cette saison et pas moins de 17 villes ont vu un million et plus de spectateurs franchir les tourniquets de leurs stades respectils,
Bien sûr, Montréal, malgré qu’il possède le plus petit stade des deux cireuits, fait partie de ce nombre et, en clnq ans d'histoire, les Expos ont su conquérir non seule ment le cœur des montréalais, mais aussi celui des can diens d'un bout à l'autre du pays. Spécialementces derniers mois alors que la course au championnat de la division est de la ligue nationale devenait de plus en plus corsée, cha= que équipe ayant une chance de décrocher le titre,
Les Expos == c'est 1à tout un exploit =- ont réussi à se fautiler entre des équipes aussi puissantes que les Pirates, les Cards et les Mets et ont même occupé, aussi incroyable que cela puisse paraître, le premier rang l'espace de quel= ques instants comblen savoureux, sur un pled d'égalité avec les Pirates, lors d'un programme double présenté un lin di soir à Montréal et dont la deuxième portion était vue au réseau français de télévision de la Société Radio=Ca= nada,
D'ailleurs, cette soirée aura permis de confirmer la po=
pularité croissante des Expos dans les villes extérieures au Québec (Toronto, Winnipeg et Edmonton par exemple), la C,B,C, étant inondée d'appels téléphoniques d'anglopho= nes se plaignant du fait que le match était présenté ‘ g French channel seulement”, On a même dû, {ci à Winnipeg, interrompre une émission au canal six, afin de s‘excuser d'une panne au canal trois et invitant les gens à patienter, car l’on prsenterait bel et blenla fin du match dans la langue de Molière,
La saison a donc pris fin pour ‘nos’ Expos et, à la surprise de personne à vral dire, ils ont terminé derrière les trois grandes équipes de leur section, Un fait demeure cependant: les Expos ont atteint de façon plus que con= vaincante le calibre d'une équipe adulte et ont su se fa- re respecter non seulement des commentateurs américains, mais surtout des joueurs opposés, Montréal ne sera certes plus L'an prochain, comme ce fut le cas depuis l'entrée des Expos dans la ligue nationale, la ville où l'on se paie une bonne partie de plaisir, mais une ville où l'on devra jouer tout aussi sérieusement qu'ailleurs du vrai baseball, Cha- que entrafneur se plaignait de la difficulté qu'éprouvalent ses joueurs à se concentrer sur le jeu quand son équipe devait séjourner à Montréal, ville au cachet ‘‘typical French” hospitalière au possible, dont les restaurants et les fem= mes savaient contenter les appétits les plus capricieux.
1 suftit d'assister à un match des Expos au Parc Jarry pour être conquis, L'atmosphère est unique, la foule est chaude, D ÿ à comme un fluide qui circule dans l'air, plus ou moins perceptible, qui fait que Joueurs et spectateurs forment un tout homogène et communiquent entre eux, in= tuittvement, Les joueurs savent ce qui se passe dans la foule, presqu'autant que la foule sait ce qui se passe sur le terrain, C'est pourquoi la crainte est grande que tout ce charme disparaisse le jour où les Expos emménage= ront dans un stade tout grand, tout froid. Et c'est pour bientôt: en 1976, après les Olympiques! Dépêchez-vous, plus que deux saisons pleines de plaisir avec nos amours, nos Expos, à Jarry.
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LA LIBERTE, mercredi 3 octobre 1973 / 13
(spectacles et arts
O.N.F. à ouvert ses nouveaux locaux à Winnipeg
L'allocution de M, André Lamy, commissaire adjoint, rappela les débuts de l'Of- fice National du Film en 1939 et ainsi que sa tâche qui est d'assurer des se vices dans les deux langues officielles du pays, “Ce bu reau (celui de Winnipeg) est doté d'in personnel bilingue et d'un représentant fran- cophone qui ce français à la communaue té, Ainsi la cinémathèque comprend au-delà de 1,000 copies de films fran distribution gratuite « films, a ajuuté M, Li dans son allocution ina rale, connaft un essort co sidérable depuis quelques années, puisqu'il y à pré- sentement environ 4,000 prêts.” M, Alcide Dupuis, qui agit comme le reprèsen= tant francophone de 1'O,N,F, pour les prairies depuis trois ans, a précisé comblen ces nouveaux locaux S'impo= saient : “L’abord il y abeau= coup plus d'espace, ce qui nous permet d'ouvrir une ci= némathèque libre-s e r vice, de jouir d'une salle de con= férence et de projection de l'ONF, présenteles person. films, Nous espérons être (7 nalltés réunies pour line el: mesuré de (rendre des | guration. services encore plus grands
ces nouveaux locaux spacieux et bien dé
veries en couleur!”
O Cinéma... M. Allan Tal- mer, directeur régional de
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professeurs — Mme Yvonne Fontaine — M. Jean-Guy Roy — M. Francis Fontaine — un exercice où présentation dans les 3 catégories senté au public à la fin des cours.
Pour les formules d'inscription ou autres renseignements composer 247-4854
sera pré-
14 / LA LIBERTE, mercredi 3 octobre 1973
Une présentation de ‘R& Soeur Maria Prenovauit, en signe d'amitié et de remerciement pour son travail de pionnier depuis plus de 15 ans au Ma nitoba, fut faite vers la fin
ee
à la communauté, grâce à plus
Inauguration en 24 images/ sec, Le Conseiller Taft représentait le conseil municipal de Winnipeg
des cérémonies d'ouvertu- re,
C'est M, Antonio Vielfaure ancien manitobaln qui a oeue vré pendant 5 ans aux bu- reaux de Winnipeg et qui est maintenant directeur du ser= vice de distribution au Ca= nada et à l'étranger, qui a remis À Soeur Prenovault ce petit souvenir, Il vaut la peine de visiter ces nouveaux bureaux où l'on est accueilli avec amabilité par Mme Line da Charison, cinémathécaire bilingue,
Le bureau de l'Office Na= tional du Film à Winnipeg entrait officiellement dans es nouveaux Locaux, au 574, rue St, James, jeudi dernier,
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[spectacles et arts)
Premier télétheatre français realisé par une équipe de Winnipeg ‘'Les Outardes”
Le lundi 8 octobre mare son père et pour ses frères, dualité, Un patois canadien compris la populaire émis=
quera une étape dans l'his= ainsi que frustrée par le qui donne le ton de réalis= sion de variétés ‘Suzanne
toire de la télé-diffusionca= manque d'assiduité de Ma= me à la plèce; langue bien et mof”’) Lucien Létourneau
nadienne, Avec le premier rio (Franc Fontaine) éloignée, cependant, du à entrepris cette tâche de une place importante ausein ment la preuve,
épisode des OUTAKD) qu'elle veut épouser, ne sait “joual”, Un langage rude, monter un Téléthéâtre d'en- de la programmation locale
assistera non seulement au qu’afficher une attitude terre-äcterre, mais imagé vergure parce qu’il croit de télévision,
premier téléthéâtre réalisé voltée, Rosalba (Jeannette et poétique même par mo
en français par une équipe Arcand), qui aime le pére ments,
de Winnipeg, mais égale- Théo, devenu veut après deux é .
ment à la plus importante mariages, exaspère lesen- “LES OUTAKDES’” cons= Rencontres preparatoires au mariage
production théâtrale de lan= fants Gratton par sonesprit titue le premier volet d'une
gue française réalisée pour trop dévot et ses commé= trilogie dont les deux au=
la télévision de Radio-Cana- rages, C'est Colette (Irène tres tranches s'intitulent Les rencontres de ré se termineront le dimane rencontres,
da en dehors de Montréal, Mahé), une jeune Gaspésien- ‘‘La Rosalba” et ‘Des gre= flexion humaine et chrétien« che, 2 décembre, Les frais d'inscription C'est un événement âsou= ne, qui se chargera de ré nades dans un corset”, ne sur le marlage pour les Les sessions seront diri- sont de $20,00 par couple
ligner, d'autant plus que la concilier les membres de L'oeuvre dramatique de Ga= fiancés de langue française gées par des couples mariés pour les huit rencontres,
pièce LES CUTAXL est la famille Gratton, by Déziel-Hupé compte une commenceront le dimanche, assistés de personnes-res- On est prié de s'inscrire
une oeuvre Canadienne et douzaine de pièces qui lui 14 octobre, à 2h p,m., en sources et de prêtres, d'avance en tél
qu'elle sera interprétée par GABY DEZIEL-HUPE ET ont valu plusieurs prixlors la Salle de l'audiovisuel, Les jeunes couples ré- presbytère de la
une équipe de comédiens LE REALISME POFTIQUE de concours nationaux, ‘‘Les au sous-sol de la Cathédra= cemment mariés peuvent, le: 047-0404,
franco-manitobains bien Outardes”, présenté à Jtta- le de Saint-Boniface, £lles eux aussi, participer à ces
connus, Le genre de vie que mè= wa dans le cadre du Festival Le choix de la pièce re= nent les personnages de la d'Art Dramatique (D,L,F.),
vient au réalisateur Lucien plèce est celui qu'a connu a mérité plusieurs trophées BILLINKOFF'S LTD.
Létourneau qui a vu, dans l’auteur, Gaby Déziel-Hupé, au metteur en scène et âses ! a : cette œuvre, l'expression dans sa feunesse, Nie À principaux interprètes, Elle Gaioron Durs Bois de construction et contre-plaqués d'une réalité qui nous touche Saint-Fierre de Wakefleld, fut créée par le Théâtre 625: rue Marion {en face de Canada Packers) de près, qui nous colle à la dans la Gatineau, elle a pui= Populaire de Pointe-Gati= œ ù
peau, I tenait à ce que cette sû dans son entourage la en 1969, Le réalisateur 5 v ST-BONIFACE, tél: 233-7121
première soit un événement poésie innée de ses person du téléthéâtre qui prendra S
entièrement canadien, Et nages qui, sous des dehors l'affiche en octobre, Lucien
n'ayant pas trouvé, dans la brusques, dissimulentunbe= Létourneau, faisait d'ail- Waiter GAWRON, gérant région manitobaine, d'oeuvre soin d'amour, une sensibi- leurs partie de cette distri= Bureau : 943-5052 dramatique répondant aux lité qu'ils puisent à leur bution dans le rôle de Mario, Reddence: 7743701 exigences de la télévision, contact avec la nature, Le Connu au Manitoba depuis
il a fait appel à Gaby Déziel langage qu’ils utilisent, deux ans pour les émissions :
Hupé, dramaturge de la ré- qu'il y réalise à CBWFT (y LC)
d’ailleurs, tranit bien cette
fermement qu'il existe, ici= La Première des Outardes même, un talent suffisant le lundi 8 octobre à 22 heu= pour que le théâtre occupe res, nous en fournira sûres
Jeanne Benoist
gion d'Ottawa, qu'il connaît depuis plusieurs années, a= 22h00 fin qu’elle fasse l'adaptation d'une de ses oeuvres pour
D AVE La Es an 10 octobre
trois actes n été divisée afin
d'en faire cinq épisodes d'u le mercredi ne durée d'une demi-heure, I LE DRAME DE L'INCOM- e revient PREHENSION
LES OUTARDES, c’est le drame découlant du manque de compréhension entre gé= nérations, C'est le dilemme de gens qui se côtoient tous les jours, qui vivent ensem= H ini bie tout en demeurant isolés a besoin de techn iciens les uns des autres à cause # à d’une incapacité à commu= en éclairage niquer véritablement, 2 ñ
Le père Théo (Jean-Louis en construction de décor Hébert) veut léguer sa terre A “ à son fils cadet, Aurèle (Git= en décoration les Cop), alors que ce der= nier ne l’acceptera qu'à con= en son dition de partager cet hé
ir encens, | AUCUNE expérience en théâtre est nécessaire.
Ce dernier, agronome à Re po :
Montréal, désire aussi tra= Si intéressé,
Vailler le sol de la ferme n RS
paternelle mais selon des demander à parler au régisseur de la troupe
méthodes modernes, Marie=
Laure (Marie Benoist), par= au Cercle Molière au 247-4854.
tagée entre son amour pour
gérard jean joanne gosselin gérald paquin louise mousseau michal boucher mona gauthier
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roger fontaine - georges lafrenière d andré larivièro alan medonald pierre morier andré trudeau
LA LIBERTE, mercredi 3 octobre 1973 / 15
(spectacles et arts)
FILS
Pierre Léaud, Anne Win- semsky et Frinco Citti, Au Moyen Age, un jeune hom-
SAMEDI 6 OCTOBRE
23h00 = CINEMA, ‘'PETU= LIA”, Drame psychologie que réalisé par Kichard Les= me 1solé au désert s'attaque ter, avec Julie Christie, à des voyageurs dont il George C, Scott et iichard mange ensuite la chair, De Chamberlain, Au cours d'u nos Jours, le fils d'un in- ne réception, un médecin en dustriel allemand se désine instance de divorce fait la téresse de la fortune fami- connaissance d’une jeune liale pour porter son atten femme, Petulia, Le mari, tion aux pores d'une ferme apprenant la liaison de sa voisine (It-fr, 69), Présen- femme, la bat à tel point tateur: Normand Harvey. qu'elle doit faire un séjour à L'hôpital (USA 68), LUNDI 8 OCTOBRE
1h30 — CINEMA, ‘‘Itoka, mercenaire des galaxies’, Science-fiction réalisé par Kazui Nihonmatsu, Princt= paux interprètes: E1ji Okada, Peggy Neal, loshiya Waya-
DIMANCHE 7 OCTOBRS
24h00 — CINE-C LUB, ‘Por cherte”, Drame poétique 6- crit et réalisé par Pasolini, avec Plerre Clémenti, Jean=
HORAIRE DE BASE
SAMEDI 6 OCTOBRE
8:55 Ouverture et horaire 9:00 Mini Fee
9:30 Yogi et Popotame 10:00 Tlechrome
11:00 Mon ami Ban
11:30 Cassie
12:00 Psstl Past! Aie-Lal 13:00 Football canadien 15:30 Echos du sport 16.00 Bagatelle
17.00 Sporthèque
18:00 La Pince à linge 18:30 Télejournal
18:40 Nouvelles du sport 18:60 Politique fédérale 19:00 Wait Disney présente 20:00 À communiquer 22:30 Téléjournal
22:45 Nouvelles du sport ÉAAULER 23:00 Cinéma 12:00 Les sspiègies
DIMANCHE 7 OCTOBRE 12:30 Boubou 8:85 Ouverture et horaire 13.30 Téléjournal
9:00 Grangallo et Petitro 13:36 Femme d'aujourd'hu 9.30 Le Roi Léo 14:30 Cinéma
10:00 Une fleur m'a dit 16:00 Bobina
10:15 Le jour du Seigneur 16:20 Picotine
11:00 30 Dimanche 17.00 Cent filles à marier! 11:20 Fantaisie Ivrique 18:00 Docteur Simon Locke 12:00 Football américain 18:30 Actualités 24
14:30 Echos du sport 19:00 La soiréa du hockey 15.00 Lo semaine verte 21:30 Au point
16:00 D'hior à demain 22:30 Teléjourna
17:00 5 D 22145 Nouvaites du sport 18.00 Politique atout 23:00 Appalaz moi Lie 18:30 Téléjournat 24.00 Cinéma
18:40 Nouvelles du sport
18.50 Politique provinciale JÉDRAÉGTOERE 19.00 Quelle famille Ouverture et horaire 19.30 Les beoux dimanches En mouvement
22:30 La féche du temps Les oraliens
23:00 Téléjournai 5 Les 100 tours de Con 23.15 Sports dimanche tour
23 30 Rencontres Minute Mouroutel 24:00 Ciné Club F gicien
LUNDI 8 OCTOBRE 2000
tarte 10 OUverture et horaire 8 parole 15 En mouvement agent secret 30 Les Oraliens
45 Les 100 tours de Centour Téléjournai
00 Les Chiboukis Femme d'aujourd'nu 15 Oum le dauphin blanc Cinèma
30 Thibaud 0 Bobint
00 Le qourmer farfelu Grujot et Déticat
30 Les Chev
00 Pépinot Les chevaux du 30 Boubo Actualités 24 30 Teléjou: Les grancts fiims 15 Fe Le troval à 30 Cinè Consommateurs avertis 00 Bob 30 Téléjournai
30 Maigrienon at Gras Double 22:46 Nouvelles di 00 Oaktar ot météo 00 Ener once Bit 23:00 Appelez moi Lise 30 Actualité 24:00 Les Espions
18:30 Actualités 24 19:30 La P'tite semaine 20:00 Vedettes en direct 21:00 Aue des Pignons 21:30 Le 60
22:30 Téléjournal 22:45 Nouvelles du sport 23:00 App:
24:00 Cinéma
MERCREDI 10 OCTOBRE
9:10 ORverture et horaire 9:16 En mouvement
9:30 Les oraliens
9:45 Les 100 tours de Centour 10:00 .Clak
10:18 Contes d'enfants
10:30 Mon pays et le sien 11:00 Le gourmet farfelu
11:30 Le Comt
mai Lise
Lance Lot Boubou
les Croisades
VENDREDI 12 OCTOBRE 9:10 Ouve
20 9:18 En mou 9.30 45 9:46 Les 100 © 90 s 10:00 Au jardin d 24:00 Cinèmo 10:15 Hippolyte et ses à 10:30 Les animaux chez eux 11:00 Le gourmet farfelu 11.40 La grande aventure 12:00 Fanfreluche 12:30 Boubou 19.30 Taléjournat 13.35 Femme d'aujourd'hui 14:30 Cinéma 16.00 Bobino. 16:30 Sol at Gobalet 17:00 Boney 18.00 Sprint 18.30 Actualités 24 19:30 Marcus Woiby, M D. 20:30 Hors Sk 21:90 Tournesol 22:00 Quivive 22:30 Télejournat 22:45 Nouvelles du sport 23:00 Appeler moi L 24.00 Cinèma
MARDI 9 OCTOBRE
9:10 Ouverture ot horaire 9:30 Les or
9:46 Les 100 tours de C 10:00 Minute Moumou 10:16 Les contes de ia Rh 10:20 Contes lantastiques 11:00 Le gourmet Tarfelu 31 40 Laurel ot Hardy 12.00 Francis au pays dos 12:30 Boubou
13:30 Tétéjournat
1336 Femme d'aujourd'hul 14.30 Cinéma
16:00 Bobino:
16:30 Nic et Pic
17:00 Daniol Boono
18:00 Tomai
16/ LA LIBERTE, mercredi 3 octobre 19
la VALLE
ki et Franz Gruber, Un vais seau spatial est Intercepté par un astronet mystérieux qui l’asperge d'une substan= ce gluante, Les astronautes emportent une cellule sur la terre, La cellule donne nais= sance une bête gigantesque, Gap, 67),
24h00 - CINEMA, veau Testament”, Comédie réalisé et interprétée par Sacha Guitry, avec Jacque= line Lelubac et Charles Deschamps, Par mégarde, la femme d'un médecin et un couple d'amis mettent la main sur un nouveau testa= ment rédigé par le mêde= cin, Ils y apprennent des faits troublants, (Fr, 36),
les Hongrois n’ont rien à y voir, ls numilient ces ‘étrangers!’ en leur retirant leurs vêtements et en leur donnant un quart d'heure pour s'enfuir, (Hongrois 68),
JEUDI 11 CCTOBRE 14h30 — CINEMA, ‘Adorable Julia”, Comédie réalisé
par Alfred Weldenmann, a= vec Lilli Palmer, Charles Boyer et Jean Sorel, d’après la pièce de Somerset Mau- gham, Une comédienne de ta lent est aussi l'épouse du di= recteur du théâtre où elle joue, Elle s'éprend un jour d'un jeune comptable mais découvre bientôt qu’il aime une autre jeune fille qui rê- ve elle aussi de théâtre, (Fr-autr, 62),
24h00 — LES ESPIONS, Ex- ploits de deux agents se- crets américains à
le monde, En vedette:
bert Culp et Bill Cosby, ‘Le Verre de L'amitié”, Ro= binson et Scott reçoivent la mission de tuer un espion qui a vendu un appareil se- cret à des firmes concure rentes étrangères,
“(Le Nou=
MARDI 9 OCTOBRE 14h30 — CINEMA, “Picca= dilly, minuit douze”, Drame policier réalisé par Rudolf Zehetgruber, avec Himut Wildt, Hanns Lothar et Ann Smyrner, La sortie de pri= son d'un bandit semble {n- quiéter divers personnages louches, De fait, 11 est bien tôt la victime d’un attentat, Mas un ancien policier vient à son aide, Ensemble les deux hommes décident de s'emparer de documents qui prouveraient son innocence et incrimineraient un êmi- nent avocat, (All, 64), 24h00 — CINÉMA, ‘Le ciel est bleu”, Drime sentimen= tal écrit et réalisé par Ser= ge Leroy, avec Frédéric de Pasquale et Alexandra Ste wart, Un photographe se rend à Dublin à L'occasion d'un 24h00 - CINEMA. match de football, Il y re= au soleil”, Drame trouve une jeune Américaine par Robert dont il s'était épris sitans Joan Fontaine auparavant, (Fr, 71), son et Harry Bellafonte, MERCREDI 10 OCTCBRE Dans les British West In- 14h30 CINEMA. “Le Grand des, idylle entre une blan- Déni”, Aventures réalisées che et un chef syndical noir. par Giorgio Capltani, avec Seconde idylle entre une Alan Steel, Red Rass, Nadir noire ef l'adjoint du gou- Baltimor et Yann Larvor, vermeur; la troisième, cel= Hercule arrive en Lydie où le d'une blanche qui envisa- la souveraine lui offre la ge de laisser son prétendant main de sa fille Om- parce qu'elle découvre tar= phale, Celle-ci refuse, car divement qu'elle est d c’est Inor qu’elle aime, Les mêlé, (USA 56),
de la jeune princesse obtiennent que la retne po= se comme condition à Her- cule qu’il triomphe de L’nom= me le plus fort du monde; Samson, (it-hisp,hfr, 65). 24h00 — CINEMA, ‘Rouges et blancs’”, Episode de la Ré= volution russe réalisé par Miklos Jancso, En Russie, 1917-1920, Les gardes blancs ont réussi à capturer une compagnie de gardes rouges par mi lesquels se trouvent des Hongrois. ls estiment que le conflit est une lutte entre Russes etque
AU 100 NONS PECTACLE"GALA 12 & {octobre
VENDREDI 12 OCTOBRE 14h30 — C “Au coeur de l'Europe, Documentaire réalisé par Drakoslov Hoe lub, L'histoire de la Tché
coslovaquie depuis la pros clamation de son indépen- dance en 1918, (Tchèque),
Une fle réalisé Rossen, avec
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JEUDI 4 OCTOBRE
11:05 RADIO SONDE = 1 sera question des nombreux accidents qui semblent se produire au Manitoba.
19:04 DES LIVRES ET DES HOMMES. Roselle, auteur d'un ouvrage sur la erise de la mode, Henri Cartes Puch, auteur de P “histoire des religions” et Maur ce T'oesea, auteur de “Vigny ou la passion de l'honneur”
19:40 BANC D'ESSAI = Sonate en mi mineur de Hach et Sonate pour flûte et piano de Hindemith, avec Yves Desureault flûte, et Claude Beaulieu d'Astous, piano:
20:00 PREMIÈRES Lacroix 21:40 À CAPPELIA — Le chovur d'hommes de la chorale Whikehart
dirigé par Lewis Whikehart
2:30 JAZZ ET ULUES = Des interprétations de Jaki Bayard, Len: ie Tristano, MeCoy Tyner et Elvin Jones
VENDREDI 5 OCTOBRE 11:05 RADIO SONDE … Un agent de police, au sujet des accidents
19:30 ORCHESTRE SYMPHONIQUE tion du Palais, en do majeur, opus 124 de Beethoven: Suite “Roméo et Juliette”. opus 64 de Prokofiev ; Symphonie no 1 en ré majeur de Mahler, avec l'Orchestre symphonique de Montré
21:30 ENTRETIENS = “Le langag professeut te,
29:30 JAZZ ET BLUES = Interprétations de : Sleepy John Estes Lighinin Hopkins, Albert King, Champion Hack Dupree et King Curtis
SAMEDI 6 OCTOBRE
Midi 10POLITIQUE FEDERALE — C'est une période mise ment à la disposition des partis politiques, et aujourd'hui au part Liberal, L'enusston reviendra sur nos 0 deux samedis, et sera la fois suivante, consacrée au parti Pro gressiste-Consen ateutr
LE HOCKEY ur nos ondes = La saison de hockey va commencer le 10 vetubre. Elle comprendra 45 matches, plus les éliminatot res et CKS les diffusera tous à des heures et 4 vous annoncerons plus tard. Le match du merc se déroulera à Bluemi
LE HASEBALL sur nos ondes La série mondiale de baseball doit noir lieu les 13, 14, 16 et 17 oetobre et si nécessaire les 1 2 et 21 octobre, L'heure probable des parties. les 16, 18, est: 10 heures. Les autres parties se dérouleront en aprés midi.
Entrevues avec Bruno du
Goldie Smith au pays des fantomes” d'Yves
Ouverture pour l'Inaugura-
té Paul Ricoeur, hilophe, auteur
les que nous li 10 octobre ton (Minnesota) à 20 heures.
20:00 OPER À Guerre et paix de Serge Prokofies, ous raur 1x rique joué Lors de l'inauguration de La nouvelle mai Syuney en Australie
DIMANCHE 7 OCTOBRE
FAO LE MATIN DELA FETE = Réflexions du lêre Legault, sut Vies à #05 de LA MESSE SUR LE MONDE
03 MUSIQUE DES NATIONS “larael”, ave David Feuerwer
Ken imité. Folklore et chants bibliques d'Israël
1:15 GENS DE MON PAYS Vére trappiste Fu dual aire, à
LUNDI 8 OCTOBRE
120% EN ARTISTE SE RACONTE L'invité
10:30 SU IE TOUTES LES SCENES DE MONDE “le red sa ge de Guilaune Kergoulay. Cestine production de L'OHCTE mise en ondes à Montréal par Louise Couture
MARDI 9 OCTOBRE
10:40 RECIFAL D'ORGUE Pour les mélomanes un jeune or uiste québécois Yies G. Préfontaine dans des oeuvres de Lau
waun, Scheidt et Bach. Récital enregistré à l'orgue Kart Wiälheln en l'égise du Christ-Roi d'Amos.
De Moneton. Un entretien avec Le nee Fortier, du monastère Notre Dame rs ille, NH
Alain arriére
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vous m'en direz lon!
ehronique de l'Otlice de la langue Trançaise par Louts Paul Baguin LA BOBINE ET LE FUSEAL
Dans un de mes articles récents, j'ai fait dire une bêtise à la pauvre Délima, ‘‘Il ne faut pas appeler bo= bine le fuseau de f11,'” C’est le contraire, Sur la ma- chine à coudre, on place une bobine de fil,
Pourquoi ce lapsus, alors que je connais très bien, croyez-mol, la différence entre la bobine et le fuseau? L'erreur est humaine, On se trompe en parlant, en écrivant, 1 suffit de rectifier son erreur,
Toutefois, dans le subconscient des gens qui par= lent et qui écrivent, se glisse parfoisun élément “fleur bleue”, un besoin de poésie, qui peut causer le lapsus, En ce qui me concerne, après réflex{on, Le mot fuseau me plaft, Et cela pour des ralsons toutes poétiques,
Vous souvenez-vous de la Belle au bois dormant? La malheureuse princesse s'endormalt pour centans, après avoir été plquée au doigt par un fuseau, Ah, le voilà, l'adorable mot, .! En ce temps-là, les femmes filaient à la quenouille, et pour ce faire, utilisaient un petit instrument de bols renflé au centre qui se terminait en pointe aux deux extrémités, Ce fuseau servait à tordre et à enrouler le fil,
Dans mon esprit fantasque, le mot fuseau évoque donc l'émerveillement des histoires pleines de châ- teaux, de forêts enchantées, de princesses aux longs cheveux et aux yeux timides, de princes charmants prêts à tout braver pour un baiser de ces jeunes syl= phides rougissantes, Dans la mythologie grecque, le fuseau d'une des trois Parques servait à filer les Jours des hommes, fil que la deuxième Parque mesue rait, Le fil était coupé par la troisième soeur,
Si le mot fuseau n'a pas sa place sur notre machine à coudre moderne, il est tout de même d'actualité, Ne parle-t-on pas des fuseaux horaires? Îls sont au nombre de vingt-quatre, tracés en principe autour du globe et ils ont les pôles pour extrémités,
Ainsi le monde est-il partagé selon l'heure qu’il est aux différents points gévgraphiques,
En outre, 1l existe des pantalons fuseaux, pour le ski, On dit famillèrement: “1 portait un fuseau”, Histoire des mots, histoire des hommes, Ce qui n’em- pêche, mes amis, que le mot fuseau est {mpropre pour désigner la bobine de fl, petit cylindre à rebord qui n’a pas du tout la forme d'un fuseau,
Bobine a donné une expression populaire amusante en parlant de quelqu'un qui est désagréablement sur= pris: faire une drôle de bobine, Ce qui fut mon cas quand je me suis aperçu de mon lapsus.
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Irène Mahé, journaliste à C.K.S.B.
IRENE MAHE est Manito= balne, née à Saint-Boniface en 1948, elle a fait ses étu= des à l'Académie Saint-Jo= seph et elle a ensuite sulvi des cours de spécialisation en français à l'Université du Manitoba et enfin elle est entrée à l’Institut PE dagogique de Saint=Boniface et a obtenu un certificat en éducation, Depuis le mois de juin dernier elle est Journaliste à CKSB,
Si on ne connaît pas frêne Mahé comme journaliste, on la connaît certainement comme comédienne, D y à 10 ans déjà, elle faisait ses débuts au Cercle Molière; elle y a travaillé. à la technique, à la mise en scè= ne et surtout à la publicité. Elle a fait ses débuts d'ac= trice dans “Les bergers”? de Félix Leclerc où elle te= nait le rôle d'Amielle, Plus récemment, elle était ‘ Pa= mela” dans ‘Du vent dans les branches de Sasafras” de Obaldia et ‘‘Suzanne Au= bin” dans ‘On demande un ménage’? de Feydeau, Elle a aussi joué un rôle impore tant dans ‘Double jeu’? de Robert Thomas, Elle a in terprété ‘Manon’ dans ‘4 toi pour toujours ta Marie Lou” de Michel Tremblay pe Trois programmes
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qui a partout remporté du succès, la piècé a été jouée deux saisons consécutives à Saint-Boniface, en tour née au Manitoba et à Gras velbourg, Edmonton et Vans couver, Au cours d’une au tre tournée au CM, Irène à Joué à Montréal devant l'ASsoctation canadienne de théâtre amateur et à Festi= val-Canada À Ottawa,
Notons qu’elle a, pendant 9 mols, travaillé à La Liberté à titre de journaliste, En 71-72, elle à visité l'Espas gne, le Portugal, l'Italie et la France où elle s'est par= ticulièrement intéressée aux centres culture)
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des francophones du Mani toba, en 1973-1974, Ce pro= gramme d'une année com= prend des rallyes réglonaux, la formation de chefs, et un projet ‘Grande Ville” qui a pour but d'atteindre et de regrouper les francophones
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L'Action de grâces est un témoignage de reconnalasance et de remer clement
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La corne d'abondance out qui symbollsent l'abondance,
L'abondance est de posséder quelque chose en grande quantité L'Action de grâces se fête avant leu récoliow.
L'Action de graces as Dieu seulement pour l'abondance den récoltes mals le remes ai pour tous les blens de La terre.
MAMAN, DE VOUPFAIS UNE AUTRE POUPÉE .
- CERTAINEMÆNT. PAS. CELLE QUE. TU AS EUEA NOËL N'E$T VAS ENCORE ABÎMÉE ,
Lé La à MAMAN, MOI NON PLUS JE N'ÉTAS PAS A Te TANT TU 48 EU UN AUTRE
L'action de recueillir les biens de 1a terre se nomme vendange. Le fonil est le leu où l'on serre les foins.
C'est dans l'étable que l'on serre lon céréales en gerbas comme le blé, ete. Le molssonneur ent celui qui sème los grains.
Une récolte dérobée ent le nom que l'on donne à une récolte qui n'a pas produit autant qu'on espérait.
(00000000 0000000000
— Comment, Eric, tu as douze
réponses en era EE ; : ü pa ans, et à ton âge, tu comptes
encore sur tes doigts ? — C'est le maitre qui l'a dit, Dore maman. On ne doit compter que 1 vu0e masupuns ver moe emo en Te sur sokmême.
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LA LIBERTE, mercredi 3 octobre 1973 / 19
Jean Correns reposa la main de Janine sur la crosse d'acajou, dont il l'avait are rachée,
“Qu'est-ce qu’Anais va imaginer? Quels vains espoirs déclencherai-je enelle? Vains certes, il ne m'a pas êté difficile de com= prendre que Bertin est épris de Janine et que ce garçon intelligent, brillant et beau, l'a sans doute séduite."”"
ais claironna; en déposant son plateau, où fumaient pot à lait et cafetière,
— Enfin! de quoi vous restaurer! J'espè= re, ma jolle demoiselle, que vous appré= cierez les glmblettes qu'en un tournemain et, en votre honneur, j'ai eu le temps de cuire,
Sur une Urette du bureau, elle dressait déjà leur couvert,
- Installez-vous, et vous, monsieur Jean, tâchez de manger mieux qu'à l'ordinaire, Vous avez une petite mine! Je me demande quelles histoires de sauvages peuvent en- core vous tracasser et vous forcer à mar- cher, de long en large, jusqu'au point du jou
Elle retourna vers sa cuisine, en luilane gant un clin d'oeil complice qui le crispa, Par contre, la jovialité de la gouvernante avait apaisé Janine,
- Permettez-moi de vous servir, dit-elle avec douceur,
Le rite du petit déjeuner se déploya, a= menant Correns à se laisser aller auchar- me d'une présence qui l'entourait d'atten= tions.
Janine comprenait qu'elle se devait de parler de choses indifférentes, Les sus tibilités, les irritations
les avait mystérieusement
ce p= de son hôte elle
détectées et 11 lui fallait les éviter dorénavant
sente, monsieur, cette gran=
20 ! LA LIBERTE
Un roman de Saint-Ange
— D'où proviennent ces sculptures moi= ué homme, moitié rapace qui m'ont ef= frayées? Eles-vous allé lâ-bas?
— Oui, j'y ai accompli une mission qui constitue l’objet de ma thèse, Je suis ethno= logue,
— Et vous avez acquis cette toile pour ne pas avoir à regretter, comme Baudelaire “des cocotiers absents les fantômes épars,
IL sourit,
= Non! Bien avant que fe pusse supposer aller si loin, un jour, je l'avais trouvée, par hasard, à Paris et achetée justement, à cause de sa poësie baudelairienne,
= Alors, c'était un signe de prédestina= tion!
— Je ne crois pas aux signes ni à la pré destination,
= Dommage !
Elle eut le coeur serré, Elle croyait, elle, en ce moment même, que son sauvetage était un signe, que le don du souffle reçu de Jean Correns était un signe préfigurant une renaissance, une vie détachée de 1'an- cienne,
Ce petit déjeuner, ce partage matinal du café au lait, des gimblettes lui apparais= salent comme un symbole, celui d’une 1 timité qui pourrait devenir réelle dans un futur plus où moins proche,
La déclaration nette de Correns crevait ce rêve, comme une bulle, I ne voyait dans les événements récents qu'un fait di= vers banal, Les journaux de la côte en étaient pleins chaque saison, 1 en était le héros certes, mais pressé d'y mettre fin, ainsi qu'il l'avait suggéré quelques minutes plus tôt,
Elle soupira et se hâta de manger et de boire,
‘Je n'ai pas le droit de m’imposer plus
emps, car je vais, parsurerof, 1'obli- ger à une navigation aller et retour passe ses nuits à méditer en march cause de sa thèse
t, à c'est un bourreau de travail, Un bourreau de travail que, lors qu'il m'a serré la main j'avais pourtant l'impression d'avoir attendr{.'”
Elle se hâta si bien qu'une bouchée de gâteau faillit l'étouffer etque, pour tousser, elle dut s’enfouir le visage dans sa ser- viette,
Heureusement, celle-ci n'était pas une de ces serviettes d’aujourd’hut, réduites à leur plus simple expression, mais une am= ple serviette d'autrefois, presque une nap= pe.
Elle y réprima ses hoquets, ses larmes, y cacha sa confusion et, pour un peu, y eût prolongé la crise, En effet, Correns s'était précipité vers elle, l'avait saisie aux épau- les,
Comme 11 était bon de sentir une grande main la frapper dans le dos à petits coups précipités et efficace. Hélas cette situation attendrissante et ridicule ne pouvait s'é- terniser, Le visage de Janine devait émer= ger enfin de la serviette frolssée,
Elle se désolait puôrilement,
“Je ne serai pas à mon avantage, J'au= rai les yeux gonflés, les paupières rouges. Tant pis, ahl tant pis pour moi!
Elle laissa retomber ses mains sur ses genoux el lui réapparut,
IL la comparaî à une aurore, à une rose, pendant qu'elle murmurait:
Vous êtes venu encore à mon sucuurs, Suls=je moins où plus laide qu'hter? ourt, Il eut un rec
mercredi + octobre 1973
= Je vous préfère lelle que vous volet, Hier, le matelot qui vous a reçue à mon bord et moi n'en menlons par large, en vous allongeant sur le pont
1 tourna la tête pour cacher son 6mo= tion,
Cetie fois, Janine résout vraiment de remercier son sauveteur, Une sorte de panique l'avait jusque là retenue, Quelle expression employer qui ne ft ni ba
ni ampoulée,
Pourquoi avait-elle tant différé? N'était- 11 pas trop tard? Correns avait dû la juger et lui reprocher déjà sa désinvolture ou son indifférence... alors qu’elle se sentait éper= due de reconnaissance,
Non, elle ne devait plus attendre,
Elle se leva et d’un élan se jeta contre lui, Deux phrases brûlantes lui Jaillirent du coeur:
— de vous dois la vie, Tout ce que le des= tin me réserve de joie, je vous le devrai!
Elle l'étreignait, Lut, fermait les yeux, pressant de plus en plus contre sa poitrine ce corps qui lui était familier, Mais la voix de la raison se faisait entendre,
“Elle te remercie comme une gosse qui a eu très peur, Elle porte à ton crédit les joies que d’autres lui donneront, peut-être même celles que Fabien Bertini lui causera ce soir, En aucun cas, tu ne dois abuser de l'élan qui te la livre, ce serait d'une goufaterie indigne,
continuait à fermer les yeux, joulssant de L'émol délicieux d'avoir une tête blottie contre son épaule, avec un envol de che= veux qui ne cessait de carasser ses lèvres,
La sonnerie du téléphone mit fin, par u double sursaut, à ce point d'orgue de tendi silence, Ils se désenlacèrent,
= Vous permettez?
Jean bouleversé, presque vacillant, s'e alla décrocher l'appareil,
= ANÔ! (1 crut reconnaftre la voix di Bertini et se guinda), Qui est en ligne’ L'interlocuteur se contenta d'annoncer - Mme Luc Varèges désirerait, 51 pos= sible, s'entretenir avec sa belle-fille, Correns, alors transmit “Pour vous, mademoiselle,”
simplement :
1 se dirigea vers une fenêtre et contem- pla le jardin coupé d'allées, où les bordu= res de buis sertissaient les rosiers fous et les touftes d'anthémis,
Le bols tressé-serré de pins, chênes verts, eucalyplus, 1solait le jardin sauf du ciel,
Jean n'écoutait pas les effusions de Jan ne, Elles lui parvenaient d'un monde 1oin= tain: lambeaux de phrases où sonnaent les noms d'Anals, de Pascalon, de lut=-même, Janine les couvrait d'éloge, Comme son ton de voix était heureux !
- Oui, nous partons dans la matinée, Je vous embrasse tous, À bientôt,
Elle les embrassait tous. y compris Fabien, puisqu'il était 1à, Elle avait hâte de les rejoindre,
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PARIS (H.P,) — Captant la renfermant de lanourriture, fin d'une émission documen- mais une boîte d'un méca= taire sur le castor, présen= nisme assez compliqué pour tée sur la chaîne française l'ouvrir, Le castor euros la semaine dernière, j'eus péen, affirme l'expert en l'occasion d'entendre l’ex« question, a mis moins de pert français faire l'analyse temps à cuvrir la boîte que suivante, La question était le castor canadien; le cas= de déterminer l’hablleté, tor européen est donc plus l'ingéniosité du castor, par habile, de par son plus pro le truchement d’une bofte che contact avec le genre
humain en Europe, voir un plus grand contact avec des boîtes et problèmes de ce genre, conclut le savant, d’un ton qui laisse soupçor ner que règne encore dans L'esprit de certains euros péens une image du Canada pays ‘western’? où pays à “igloos””, Pourquoi ne pas avoir plutôt fait ressortir
que le castor canadienbéné= ficie encore de grandes éten« dues où le paysage n'est pas troublé par l'homme et la polution? Faut-1l croire que la dextérité engendrée par ‘un plus proche contact a= vec l’homme” est chose dé= sirable pour le castor, et si ouf, c'est pour quand cette {mage du castor poingonnant
sa carte de travail en se présentant à l'usine où l'on
fabrique des cure-dents ? Philippe Cousteau, le fils du célèbre commandant, est actuellement dans le nord de la Saskatchewan où 11 fflme= ra, durant les prochains sept mols, ln vie des castors, Nul doute qu'il demeurera dé-
couvrir notre planète pour la faire aimer et la faire respecter de tous”, nul dou= te qu’il valorisera les gran= des étendues et la liberté que le castor y connaît, ce castor qui n'a pas besoin d'une dextérité spéciale pour ouvrir les boîtes imagtnées par L'homme,
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